Taraxacum section Ruderalia | |||||||||
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Classification classique | |||||||||
Règne | Plantae | ||||||||
Sous-règne | Tracheobionta | ||||||||
Division | Magnoliophyta | ||||||||
Classe | Magnoliopsida | ||||||||
Sous-classe | Asteridae | ||||||||
Ordre | Asterales | ||||||||
Famille | Asteraceae | ||||||||
Genre | Taraxacum | ||||||||
Section | |||||||||
Taraxacum sect. Ruderalia Kirschner, H.Øllg. & Štěpánek, 1987 | |||||||||
Classification phylogénétique | |||||||||
Ordre | Asterales | ||||||||
Famille | Asteraceae | ||||||||
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La section Ruderalia du genre Taraxacum, famille des Asteraceae, est un ensemble d'espèces très proches les unes des autres. On les désigne couramment sous le nom vernaculaire de « pissenlit commun » ou de « pissenlit officinal ». Cette section regroupe les espèces sans doute les plus connues du genre Taraxacum. La distinction de chaque espèce par rapport à une autre est pourtant ardue, même pour une personne avertie.
Les espèces de cette section correspondent plus ou moins aux espèces autrefois classées au sein de l'agrégat de nom scientifique Taraxacum officinale aggr.
On retrouve ces espèces à peu près partout : prairie, chemin sur sol assez frais, lieux herbeux de toute nature, bord de mer, lieux montagneux, également en haut des vieux murs, dans la pierraille. C'est une section extrêmement commune partout dans le monde.
Il en va de même pour l'épaisseur des feuilles et leur aspect, selon que la plante est susceptible d'être piétinée ou non. La variation dépend également des espèces elles-mêmes.
La tige est un hampe nue et creuse.
Comme les autres espèces du genre Taraxacum, ce qu'on appelle couramment la fleur, est en fait un capitule de fleurs. Il n'y a qu'un seul gros capitule à l'extrémité de la hampe nue et creuse, avec 200 véritables fleurs au maximum par inflorescence.
Les fleurs sont essentiellement de couleur jaune et ce sont des fleurons en tube (gamopétales) ligulé. Elles forment des capitules, dont le réceptacle est entouré d'un involucre formé de plusieurs rangs de bractées. Ces capitules sont portés par des tiges creuses, portant chacune un seul capitule.
Ces espèces n'ont pas besoin d'insectes pour leur pollinisation mais attirent les abeilles et autres butineurs, pour leurs pollens et leurs nectars. C'est une apomixie qui se déroule. C'est-à-dire une reproduction à partir de cellules sexuelles et une production de graines, sans fécondation préalable. Ce phénomène est rare chez les angiospermes.
Les fruits sont des akènes ovoïdes blonds à rougeâtres, marqués par de petites dents au sommet et avec un bec très long surmontés. Le tout est surmonté d'une aigrette blanche en forme de parachute à l'envers. L'ensemble des fruits d'un capitule forme une boule qui s'éparpille au moindre vent (C'est le symbole des éditions Larousse dont la devise est « je sème à tous vents »).
La dissémination des graines est par conséquent anémochore.
Ces espèces n'ont donc pas besoin d'insectes. C'est une apomixie qui a lieu. C'est-à-dire d'une production de graines sans fécondation préalable. C'est la raison pour laquelle, on observe un si grand polymorphisme chez des plantes même voisines. Cette diversité résulte de mutations et se maintient. Alors que chez les plantes dioïques, elle est généralement atténuée par le croisement des patrimoines génétiques. Cette diversité rend la classification du Taraxacum très difficile : pour certains auteurs, il y a une dizaine d'espèces dans le genre Taraxacum, pouvant être très polymorphes grâce à la faculté d'accommodat, d'autres auteurs annoncent 2000 à 4000 espèces. La section Ruderalia est parmi les sections les plus problématiques de ce point de vue.