Le ticket t+ est le plus simple des titres de transport en Île-de-France. Créé par une délibération du conseil d'administration du Stif du 6 juin 2007, il remplace l'ancien ticket t, qui ne permettait pas la correspondance entre les diverses lignes de bus. Le ticket t+ est le nom officiel du ticket de métro parisien.
Il est vendu au prix de 1,70 € à l'unité et de 12,00 € en carnet de 10 tickets plein tarif (depuis le 1er juillet 2010).
Le ticket t fit son apparition au 1er janvier 2003.
Il est le premier billet émis spécifiquement sous la bannière du Syndicat des transports d'Île-de-France, et il succède aux billets émis par chacun des transporteurs franciliens.
Il permettait d'effectuer un trajet en bus, métro ou en RER (uniquement dans Paris pour ce dernier), avec éventuellement des correspondances entre deux ou plusieurs lignes ferroviaires pendant une durée de deux heures. En revanche, il ne permettait pas la correspondance entre deux lignes de bus ni entre un bus et une ligne ferroviaire (tramway, métro ou RER).
Le ticket t est également valable dans les autobus du réseau Optile, présents pour l'essentiel dans la grande couronne parisienne.
Le ticket t+ permet d'effectuer un trajet en bus, métro, tramway, RER et transilien (uniquement dans Paris pour ces deux derniers).
L'apport de ce nouveau ticket par rapport à son prédécesseur réside dans la possibilité d'effectuer une ou plusieurs correspondances sur le réseau de surface (bus et/ou tramway) pendant une durée maximale de 1 h 30 entre la première et dernière validation.
Il ne permet pas en revanche d'utiliser une correspondance entre métro - bus, métro - tram, RER - bus, RER - tram ni entre une ligne de métro et le funiculaire de Montmartre. Il n'est pas non plus valide pour certaines lignes de bus à tarification spéciale (dessertes aéroportuaires notamment). Le ticket t+ est également valable dans les autobus du réseau Optile, présents pour l'essentiel dans la grande couronne parisienne.
Les bus du réseau Noctilien sont accessibles avec le ticket t+ selon une tarification spécifique fondée sur les zones de validité des forfaits « carte orange »/« carte Intégrale ».
Pour les trajets de banlieue à banlieue via Paris, le nombre de tickets à composter dans un bus est égal au nombre de zones traversées, mais sans les compter deux fois. Exemple : de Mairie de Saint-Ouen (zone 2) à Gare de Bourg-la-Reine (zone 3) par la ligne N14, on traverse les zones 2, 1, 2, 3, soit 3 zones ; il faut donc composter 3 tickets t+.
Pour les autres trajets, il faut un ticket pour les deux premières zones traversées, puis un autre ticket par zone parcourue. Exemple : de Juvisy-sur-Orge (zone 4) à Gare de Lyon (zone 1) par la ligne N31, on traverse les zones 4, 3, 2, 1 ; il faut donc 3 tickets t+.
Tout changement de bus Noctilien implique un nouveau paiement car le ticket t+ ne permet pas d'assurer la correspondance entre bus Noctilien.
Le ticket t+ n'est pas vendu à bord des bus. Il est cependant possible d'acheter au prix de 1,80 € un ticket de dépannage, nommé ticket sans correspondance, qui, comme son nom l'indique, est valable pour un seul trajet et ne permet aucune correspondance.
Le prix d'un trajet dépend de 2 composantes : le prix du billet lui même, mais également du trajet qu'il permet d'effectuer.
La première composante, le prix du billet, évolue chaque année. Ainsi, le carnet de 10 billets plein tarif, coûtait (les pourcentages indiquent la variation par rapport à l'année précédente) :
Soixante-dix pour cent des tickets t+ sont vendus en carnet de 10 titres de transport, avec une réduction tarifaire.
La seconde composante a aussi évolué de par différentes réformes du système tarifaire. Globalement, ces réformes, sans conséquences en ce qui concerne le métro, ont rendu les voyages en bus ou tramway moins onéreux :