Varénicline | |
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Général | |
Nom IUPAC | |
No CAS | |
Code ATC | N07 |
PubChem | |
SMILES | |
InChI | |
Propriétés chimiques | |
Formule brute | C13H13N3 |
Masse molaire | 211,2624 ± 0,0119 g·mol-1 |
Classe thérapeutique | |
Aide au sevrage tabagique | |
Données pharmacocinétiques | |
Biodisponibilité | proche de 100 % |
Métabolisme | Hépatique, négligeable |
Demi-vie d’élim. | 24 h pour les doses classiques (0,5 ou 1 gramme) |
Excrétion | Urinaire |
Considérations thérapeutiques | |
Voie d’administration | Orale |
Grossesse | Contre-indiquée |
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La varénicline, développée par les laboratoires Pfizer, est un agoniste partiel des récepteurs nicotiniques du système nerveux central. La spécialité Chantix développée à partir de cette substance active est autorisée à la vente aux États-Unis depuis février 2006, ainsi qu’ailleurs sous la marque de Champix. Cette spécialité reste sous surveillance des autorités sanitaires et n'est disponible que sur ordonnance.
La nicotine stimule les récepteurs du système nerveux central, et notamment ceux du sous-type récepteur nicotinique α4β2. La varénicline possède une sélectivité et une affinité pour les récepteurs α4β2 comparable à la nicotine, ce qui permet de mimer au mieux son action.
Affinité (Ki [nM])de la varénicline pour différents sous-types de récepteur nicotinique
La varénicline cible ces mêmes récepteurs avec une double action :
La spécialité Champix® se présente sous forme de comprimé pelliculé destiné à la prise orale. Par cette voie, l'absorption est quasi-complète, et la disponibilité systémique est élevée quelle que soit l'heure et le moment de la prise. Après administration répétée, l'état d'équilibre est atteint après quatre jours. La cinétique est linéaire pour des doses uniques comme répétées. La varénicline se diffuse dans tous les tissus, sauf l'humeur vitrée et le cristallin. Le volume de distribution apparent à l'équilibre est de 415 litres. La varénicline se lie à moins de 20 % aux protéines plasmatiques, quel que soit l'âge ou l'état des reins. Aucun passage de la barrière du placenta n'a pu être mis en évidence chez l'homme. La demi-vie de la varénicline est de 24 h environ. L'élimination est rénale, par filtration glomérulaire d'une part, et par sécrétion tubulaire active d'autre part via le transporteur de cation organique OCT2.
La varénicline est peu métabolisée : chez l'homme, près de 92 % de la dose de varénicline absorbée est excrété sous forme inchangée.
La voie d'élimination quasi-exclusive est l'urine. Des traces de métabolites ont également été mises en évidence dans le sang. Si le métabolisme de la varénicline ne représente qu'une petite fraction de dose, il n'en reste pas moins relativement diversifié. Ont à ce jour été identifiés les métabolites suivants :