Vélib' - Définition

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Dispositif

Station place de la Bastille

Le dispositif comprend par définition les vélos, mais aussi des bornes, dotées d’un écran et d’un interphone, et des « bornettes » d’attache de vélos.

Vingt camionnettes sont chargées de réguler la répartition des vélos en les déplaçant, surtout la nuit ou au petit matin, depuis les stations saturées vers les stations vides. Ces véhicules fonctionnent au GNV.

Contrairement aux autres offres de vélos partagés de JCDecaux, le service parisien bénéfice d’un design exclusif. Le mobilier dessiné par Patrick Jouin a ainsi été choisi par la ville de Paris, au terme d’une consultation avec les designers ou architectes Jean-Michel Wilmotte, Patrick Jouin et Ora-ïto.

Les bornes et les bornettes

Chaque station comporte une borne permettant de demander la location d’un vélo, de consulter le solde de son compte longue durée, d’obtenir des informations sur le service Vélib’, ou de contacter un conseiller. Certaines sont équipées d’un terminal de paiement par carte bancaire, permettant également de souscrire à un abonnement courte-durée.

Le système informatique de chaque station comprend un ordinateur tournant sous Microsoft Windows XP Embedded, équipé d’un Pentium M cadencé à 1,75 GHz, d’1 Gio de RAM, et le cas échéant d’un lecteur de carte bancaire, de deux lecteurs de cartes sans contact Pro-Active (un côté écran, l’autre au dos de la borne), et d’une imprimante. Le logiciel Cyclocity sert d’interface avec l’utilisateur de la borne. La station est reliée aux points d’attache des Vélib’ (« bornettes ») par un réseau ethernet souterrain. Deux serveurs centraux délivrent les autorisations de location et les informations sur le compte de l’emprunteur, les bornes communiquent avec eux via le réseau GPRS.

Les points d’attache des Vélib’, baptisés « bornettes », reprennent le design général de l’installation. Elles incluent un mécanisme de verrouillage du vélo et un lecteur de carte à puce sans contact Pro-Active qui lit les passes Navigo ou les cartes d’abonnement longue durée. Certaines stations, dites « allégées », ne contiennent que des « bornettes » et pas de borne principale.

Les vélos

Vélib’ à proximité du métro Sévres-Lecourbe sous la ligne 6.

Les vélos sont unisexes. Ils disposent d’un moyeu à trois vitesses intégrées (modèle Nexus de Shimano), d’un éclairage permanent avant et arrière sur dynamo et d’un panier devant le guidon.

Ils disposent également d’un antivol d’appoint à clé. Jugé par certains peu robuste, il est néanmoins suffisant pour protéger le vélo le temps d’une courte absence, par exemple pour se rendre dans un petit commerce. Une radio-étiquette est située au niveau du point d’ancrage pour s’identifier à la « bornette ».

Enfin, ils sont entièrement carénés pour lutter contre le vandalisme : les câbles sont cachés, les freins encapsulés dans les moyeux des roues, les pneus théoriquement « increvables » (ce sont des Schwalbe Marathon Classic) ; la selle, réglable en hauteur, ne peut pas être retirée sans outils adaptés et résiste aux coups de cutters.

Ils ne sont pas utilisables par de jeunes enfants (taille minimum : 1,50 m) et il n’est donc possible de souscrire un abonnement qu’à partir de quatorze ans, avec l’accord du responsable légal.

Chaque vélo pèse 22,5 kg. Même s’ils sont plus légers que leurs équivalents lyonnais Vélo’v, ils restent cependant très lourds.

Conçus par le Français Gilles Lapierre, les Vélib’ sont fabriqués en Hongrie, près du village de Tószeg.

Gestion de la rareté

Un employé véhicule les vélos entre des stations

Les stations en hauteur de façon générale, les stations en périphérie et celles du centre en fonction des heures, souffrent d’un déficit chronique de vélos à cause d'un manque d'agents pour les recharger régulièrement. En effet le matin une plus grande part de vélos se dirigent vers l’intérieur, le soir une plus grande part vers la périphérie, et en permanence davantage de vélos prennent un trajet d’une borne en hauteur vers le bas plutôt que le contraire. Par conséquent des bornes accueillent beaucoup plus de vélos qu’il ne lui en sont pris et inversement.

Pour résoudre ce problème des employés véhiculent les vélos entre les stations. Il avait aussi été proposé d’équilibrer l’offre et la demande en modulant les prix : diminuer le coût voire payer par de l’argent ou un crédit de temps les personnes qui vont en sens contraire de la tendance générale.

Depuis le 14 juin 2008, l’instauration du système « bonus V’+ » est censée pallier les carences : le « bonus V’+ » consiste en quinze minutes (infiniment cumulables) de crédit-temps offerts aux utilisateurs qui déposent une bicyclette à une station estampillée du logo « V’+ » (à condition toutefois de l’avoir empruntée à une station sans bonus). Ces stations-bonus, une centaine, sont pour l’essentiel situées dans les arrondissements périphériques, à plus de 60 mètres d’altitude.

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