vigabatrine | |
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Général | |
No CAS | |
Code ATC | N03 |
SMILES | |
InChI | |
Propriétés chimiques | |
Formule brute | C6H11NO2 |
Masse molaire | 129,157 ± 0,0064 g·mol-1 |
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Le vigabatrine est un anticonvulsant qui inhibe le catabolisme de GABA. Il a une structure similaire au GABA, mais n'est pas un agoniste des récepteurs.
Le vigabatrine est un inhibiteur irréversible de l'acide gamma-aminobutyrique transaminase (GABA-T), l'enzyme responsable du catabolisme de GABA, ce qui augmente le niveau de GABA dans les synapses.
Le vigabatrine est un composé racémique, et sont [S]-énantiomère est pharmacologiquement actif.
Au Canada, le vigabatrine est approuvé comme un traitement adjunctif (avec d'autres médicaments) dans le traitement de l'épilepsie résistante, des crises partielles complexes, des crises secondaires généralisés et pour un usage monothérapeuthique des spasmes infantiles du Syndrome de West.
Depuis 2003, le vigabatrine est approuvé au Mexique pour le traitement de l'épilepsie qui n'a pas été contrôlé de façon satisfaisante par la thérapie conventionnelle (adjonctive ou monothérapique) ou pour les patients diagnostiqués récemment qui n'ont pas encore essayé d'autres agents (monothérapie).
Le vigabatrine est aussi indiqué pour un usage monothérapique pour les cas de crises partielles complexes, crises secondaires généralisés et de spasmes infantiles du Syndrome de West.
En novembre 2001, une équipe de scientifique dirigée par Peter Zwanzger de l'université de Munich a rapporté que le vigabatrine réduisait les symptômes de troubles de l'anxiété induit par la cholécystokinine tétrapeptide, en plus d'élevé les taux de cortisol et d'ACTH, chez les colontaires en santé.
En 1994, Feucht et Brantner-Inthaler ont rapporté que le vigabatrine réduisait les crises de 50 à 100% dans 85% des enfants atteint du syndrome de Lennox-Gastaut qui ont eu de mauvais résultats avec un valproate.
En 1984, une étude croisée en double-insu de six patients atteint de la Maladie de Huntington—cinq d'entre eux prenant des antipsychotiques—ont rapporté que le vigabatrine a fait peu, ou rien du tout, pour améliorer les mouvements hypercinétique, leur habileté à compléter les tâches quotidiennes ou normaliser les fonctions motrices.
Dans les plupart des médicaments, la demi-vie d'élimination est un prédicteur utile des barèmes de dosage et du temps nécessaire pour atteindre un état stable. Dans le cas du Vigabatrine, par contre, il a été démontré que la demi-vie de l'activité biologique est de loin supérieur à la demi-vie d'élimination.
Pour le vigabatrine, il n'y a pas de plages de concentrations cibles parce que les chercheurs n'ont trouvé aucune différence entre les niveaux de concentrations des répondeurs et non-répondeurs dans le sérum. Plutôt, l'ont croit que la durée de l'action est plus une fonction du taux de resynthèse de GABA-T; les niveaux de GABA-T ne retournent habituellement pas à leurs niveaux normaux jusqu’à 6 jours après avoir arrêté la médication.
Une étude publiée en 2002 à découvert que le vigabatrine cause une augmentation statistiquement significative de l'épuration dans le plasma du carbamazépine.
En 1984, les Drs Rimmer et Richens de l'Université de Wales ont rapporté qu'administrer le vigabatrine avec la phénytoïne abaisse la concentration de phénytoïne chez les patients avec une épilepsie résistante aux traitements. La concentration de phénytoïne a baissé de 23% en cinq semaines, selon une étude publiée en 1989 par les mêmes deux chercheurs qui ont essayé, et n'ont pas réussi, à identifier le mécanisme derrière cette interaction.