Une ville fantôme est une ville qui a été abandonnée, généralement parce que l'activité économique qui la faisait vivre s'est tarie ou par la suite de catastrophes.
Il y a d'autres facteurs qui peuvent expliquer la mort d'une ville, par exemple, la disparition des ressources naturelles telle que l'eau potable, ou le retrait brutal des voies de communication (fermeture de lignes de chemins de fer en milieu rural, isolement soudain à l'occasion d'un nouveau tracé des routes...). L'intervention excessive de l'homme peut également être contre-productive, et on peut noter quelques cas de catastrophes industrielles ou militaires ayant conduit à la désertion de villes, par exemple, dans les régions d'essai nucléaire ou autour des zones d'accidents chimiques. Pripiat, ville ukrainienne d'environ 50 000 habitants, abandonnée suite à l'explosion de la centrale nucléaire de Tchernobyl, le 26 avril 1986, est une ville fantôme archétypale, tous les habitants ayant été évacués.
Les productions minières cessant, ces « villes » deviennent fantômes, comme au Svalbard en Norvège.
La guerre est également un facteur important expliquant le développement soudain de villes fantômes, soit par leur destruction, soit par la mortalité élevée de la population active de la ville anciennement active.
Les États-Unis ont de nombreuses villes fantômes : immortalisées dans les westerns, elles sont bien plus variées. Outre les villes champignons, de nombreuses villes des Grandes Plaines, région rurale qui a perdu le tiers de sa population depuis 1920, ont été abandonnées ; l'historien Daniel Fitzgerald du Kansas en dénombre environ six mille. Les régions les plus concernées sont le Colorado (plus de 250 « villes fantômes » répertoriées), l'Arizona, le Nevada, le Montana ou encore la Californie.
Les six villages du département de la Meuse détruits pendant la Bataille de Verdun en 1916 et jamais reconstruits :
Plusieurs anciennes communes des Alpes-de-Haute-Provence, victimes de l'exode rural au cours du XXe siècle.
Quelques anciennes communes des Hautes-Alpes, abandonnées pour les mêmes raisons au cours du XXe siècle.
Brovès, ancienne commune du Var, abandonnée à la création du camp militaire de Canjuers en 1972.
Celles, ancienne commune de l'Hérault, expropriée et abandonnée lors de la mise en eau du lac du Salagou en 1969 et pourtant non recouvert par les eaux.
Montcalmès, ancien hameau de l'Hérault, abandonné à la fin du XIXe siècle, à cause de la difficulté d'approvisionnement en eau. [1]
L'Île aux Marins est une île de l'archipel de Saint-Pierre et Miquelon qui comptait autrefois plusieurs centaines de familles de pêcheurs originaires de Normandie. Abandonnée dans les années 1960, l'île est une ville fantôme qui renaît chaque été pour le bonheur des touristes.
Au sud de Camiers, le village de Rombly fut recouvert par les sables une nuit de 1646 selon la légende.
Au Spitzberg :