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Caractéristiques de l’accident | ||||
Date | 27 novembre 2008 | |||
Phase | approche | |||
Type | perte de contrôle | |||
Site | Mer Méditerranée à 7 km de Canet, (France) | |||
Passagers | 0 | |||
Membres d’équipage | 7 | |||
Morts | 7 | |||
Blessés | 0 | |||
Survivants | 0 | |||
Caractéristiques de l’appareil | ||||
Type d’appareil | Airbus A320-232 | |||
Compagnie | Air New Zealand | |||
Nº d’identification | D-AXLA | |||
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Le 27 novembre 2008, à 15 h 46 et 6,8 secondes UTC, un Airbus A320-232 de la compagnie Air New Zealand s'est abîmé en Méditerranée à 7 km au large de Canet dans les Pyrénées-Orientales alors qu'il effectuait un vol d'acceptation et était en phase d'approche de l'aéroport de Perpignan-Rivesaltes. Des sept personnes qui se trouvaient à bord, six sont mortes et une, l'ingénieur néo-zélandais Murray White, est portée disparue.
L'Airbus d'Air New Zealand était loué depuis 2006 à la société XL Airways Germany. Il se trouvait depuis le 3 novembre 2008 chez la société de maintenance aéronautique EAS Industries à Perpignan pour une mise aux couleurs de la compagnie néo-zélandaise. L'avion, le 2 500e de la famille A320, était sorti des usines Airbus de Toulouse en juillet 2005 puis avait été livré à la compagnie Freedom Air, filiale low-cost d'Air New Zealand et totalisait 7 000 heures de vol et 2 800 cycles de vol. Si, comme l'a affirmé Dominique Bussereau, secrétaire d'État aux Transports français, l'A320 n'a reçu chez EAS Industries qu'« une visite légère pour la transformation de la peinture », il a tout de même fait l'objet d'une intervention technique. Elle a donné lieu à une Approbation pour remise en service (APRS). Par ailleurs, pendant son séjour à Perpignan, l'appareil a dû subir des opérations classiques de maintenance (pression des pneus, vérifications de base...). Selon le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA), « un premier examen des documents n'a pas fait apparaître d'anomalie ».
Alors qu'il procédait à son approche à 3 500 pieds (1 070 mètres) au-dessus de la Méditerranée par « conditions météo dégradées » (vent de nord/nord-ouest de 18-20 nœuds et rafales de 30 nœuds, soit 55 km/h), l'avion aurait dû rejoindre le point situé à 2 000 pieds à la verticale d'Elne. Les transmissions ont été interrompues à ce moment-là, sans qu'un appel de détresse ne soit lancé. Le contrôleur aérien de l'aéroport de Perpignan-Rivesaltes qui suivait l'avion a vu que l'A320 faisait un piqué et opérait un virage à gauche dans les derniers mètres de la descente. L'accident a lieu lors d'un essai consistant à ralentir l'avion jusqu'à la limite du décrochage. Cet essai était prévu à 14 000 pieds, mais le vol ayant été écourté, il a été effectué à 4 000 pieds alors que l'appareil était en approche de l'aéroport de Perpignan. La perte de contrôle a laissé d'autant moins de chances à l'équipage allemand de l'avion, qui n'avait pas subi de formation spécifique pour ce type de vol, de sauver l'avion. L'avion s'est abîmé en mer aux coordonnées suivantes .