« Lorsque j'ai commencé Yoko, (...) on ne la connaissait pas, on n'avait pas encore cette confiance en elle. Ce sont les lecteurs qui m'ont porté à aller au-delà de la simple aventure visuelle et de laisser plus transparaître le côté mental de Yoko. Je lui ai ainsi donné graduellement ce côté oriental qui dévoile la pensée par des métaphores. Elle est très occidentalisée, mais elle est tout de même venue avec son kimono et le revêt avec plaisir. Je situe son foyer sur une petite île dont je ne donne pas le nom dans l'album car elle est imaginaire, signale Leloup. Je l'ai réutilisée largement en fait plus tard, dans mon roman sur la jeunesse de Yoko, où je l'appelle l'île du Songe. ».
Roger Leloup fera de son héroïne une japonaise car c'était pour lui le pays asiatique le plus neutre politiquement. Par la suite, il la dotera d'une grand-mère chinoise pour éviter toute « récupération nationaliste ».