Casabianca | |
Histoire | |
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A servi dans : | Marine nationale française |
Commandé : | 1er juin 1925 |
Quille posée : | 7 mars 1931 |
Lancement : | 7 février 1935 |
Armé : | 1er janvier 1937 |
Statut : | Désarmé le 12 février 1952 |
Caractéristiques techniques | |
Type : | Sous-marin de première classe de grande patrouille |
Longueur : | 92,3 m |
Maître-bau : | 8,2 m |
Tirant d'eau : | 4,7 m |
Tonnage : | 1570 t (surface), 2084 t (plongée) |
Propulsion : | 2 Diesels Sulzer 9 cylindres, 2 moteurs électriques Alsthom |
Puissance : | 2x 4 300 CV (Diesel), 2x 1 200 CV (élec.) |
Vitesse : | 17 nœuds (surface), 10 nœuds (plongée) |
Profondeur : | 80 m |
Caractéristiques militaires | |
Armement : | 11 tubes lance torpilles 1 canon de 100 mm 1 mitrailleuse de 13,2 en kiosque |
Rayon d'action : | 14 000 milles à 7 nœuds |
Autres caractéristiques | |
Équipage : | 5 officiers, 79 hommes |
Chantier : | Ateliers et Chantiers de la Loire, Nantes |
Le Casabianca est un sous-marin de 1500 tonnes (coque Q.183) lancé en 1935 et figure célèbre du combat pour la Libération pendant la Seconde Guerre mondiale.
Le 27 novembre 1942, alors que l'annexion de la zone libre par l'Allemagne va entraîner le sabordage de la flotte française à Toulon pour empêcher qu'elle ne tombe entre les mains de la marine du Reich, le commandant L'Herminier, commandant le sous-marin Casabianca, s'échappe du port et rejoint l'Afrique du Nord. Il est une des rare unité à avoir échappé au sabordage.
Dans les mois qui suivent, le Casabianca sert principalement à ravitailler les maquis corses avant la libération de l'île qui intervient en septembre 1943. (Source : plaquette concernant le 40e anniversaire de la Libération de la Corse).
Le Casabianca quitte Toulon suite à l'appel de l'amiral Darlan qui a demandé à la Flotte française de le rejoindre en Afrique du Nord, fraîchement revenue aux Alliés après le débarquement anglo-américain du 8 novembre. Darlan ne commande plus la marine de Vichy après avoir été désavoué par Pétain à la suite du cessez-le-feu entre Français et Américains. Arrivé à Alger, le Casabianca est donc sous les ordres de Darlan jusqu'à la mort de celui-ci fin décembre 1942, puis sous les ordres de Giraud qui le remplace, jusqu'à ce que Giraud soit définitivement évincé par de Gaulle. Quand le bâtiment participe à la libération de la Corse, c'est sous les ordres de Giraud, chef militaire de l'armée française réunifiée. Cette opération, réalisée à l'insu de de Gaulle, servira en outre de prétexte à l'éviction de Giraud qui en tant que chef militaire aurait dû demander l'accord de l'autorité politique, c’est-à-dire de Gaulle.