Agneau divin portant la bannière de la rédemption, Philippe le Bel
Le sceau de Jean d'Armagnac, 38e abbé élu en 1465, était un cercle de cuivre et faisait 18 centimètres de circonférence. Il représente un dais gothique sous lequel deux génies soutiennent l'écusson de saint Géraud. Un peu plus bas, un ange aux ailes, entoure de ses bras les armoiries d'Armagnac, que surmonte une crosse dentelée. Un cierge allumé brûle de chaque côté. Toutautour se lit l'inscription : « Sigillum Johannis de Armanhaco pro ejus curia abbatiali Aureliaci ». On le tenait au moyen d'un anneau plat et ouvré qui, lorsqu'il n'était plus soutenu, se penchait à droite en roulant sur sa charnière.
Ses armes sont un écu « Parti d'or et de sinople, à la bordure engrélée de l'un en l'autre. » Support: une mitre et une crosse marquant la souveraineté spirituelle des abbayes chef d'ordre, une épée marquant la haute juridiction civile. Cri: « Orlhac, Orlhac, per Guiral et per l'abbat ! »
La bannière à ses armes serait à l'origine du blason de l'Auvergne.
Sources et références
Bibliographie
Chanoine Edouard Joubert, L'Abbaye bénédictine de Saint Géraud d'Aurillac (894-1561), 1981, Aurillac, Imprimerie moderne,
Mgr Guillaume-Marie-Frédéric Bouange, Histoire de l'abbaye d'Aurillac, précédée de la vie de saint Géraud, son fondateur 894-1789. Suivi de notes et pièces justificatives,
Revue de La Haute-Auvergne : 972-1972 - Aurillac (1er fascicule) juil-déc. 1972
Revue de La Haute-Auvergne : 972-1972 - Aurillac (2ème fascicule) janv-juin 1973
René Monboisse, L'ordre féodal des Montagnes d'Auvergne du XIIè au XVè siècle, Aurillac, 1966
Notes
J. Henri Pignot, Histoire de l'Ordre de Cluny depuis la fondation de l'abbaye jusqu'à la mort de Pierre le Vénérable, tome I, Autun, 1868, consultable sur Gallica
Pierre Moulier, Pascale Moulier, Églises romanes de Haute-Auvergne. II - La région d'Aurillac., Nonette, Éditions Créer, 2000,
Selon Pierre Moulier qui mentionne des fouilles faites dans le chevet en 1944 par Abel Beaufrère, Églises romanes de Haute-Auvergne. II - La région d'Aurillac., Nonette, Éditions Créer, 2000,
Odon de Cluny mentionne que l'église fut implantée dans un premier endroit qui ne convenait pas, puis déplacée.
Cette description est d'Henri Durif qui possédait ce sceau. II 318