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Autre nom | Aucun | |||
Référence MIM | 100800 | |||
Transmission | Dominante | |||
Chromosome | 4 p16.3 | |||
Gène | FGFR3 | |||
Empreinte parentale | Non | |||
Mutation | Ponctuel d'un seul nucléotide | |||
Mutation de novo | Très fréquente 80% d'origine paternel | |||
Nombre d'allèles pathologiques | 2 | |||
Anticipation | Non | |||
Porteur sain | Sans objet | |||
Incidence | 1 pour 15000 à 30000 naissances | |||
Prévalence | ||||
Pénétrance | 100 % | |||
Nombre de cas | ? | |||
Maladie génétiquement liée | Hypochondroplasie Nanisme thanatophore Craniosynostose | |||
Diagnostic prénatal | Possible | |||
Article principal | {{{Article}}} | |||
Liste des maladies génétiques à gène identifié |
L'achondroplasie est une maladie congénitale de l'os donnant un nanisme avec accourcissement surtout de la racine des membres et un visage caractéristique. Si l'intelligence n'est en règle générale pas affectée, il ne faut pas négliger certaines difficultés d'apprentissage ou la possibilité d'hydrocéphalie.
C'est le cas le plus fréquent des nanismes d'origine génétique.
L'achondroplasie est la forme la plus commune de nanisme, avec une prévalence de 1,3 pour 100 000 naissances viables.
L'achondroplasie est caractérisée par un nanisme par atteinte dite rhizomélique (racine des membres), avec humérus (épaule, bras) et fémur (hanche, cuisse) plus courts relativement que l'extrémité du membre (avant-bras, main et jambe, pied). La croissance des os de la face est également perturbée.
Chez le nouveau-né, le diagnostic est souvent porté, même si près d'un cinquième des personnes atteintes ne sont reconnues que plus tardivement.
Les personnes atteintes, à l'âge adulte, mesurent entre 120 et 130 centimètres pour les femmes et 125 à 135 centimètres pour les hommes. Le raccourcissement des membres est surtout marqué au niveau des humérus et des fémurs. La main est normale mais en extension, elle prend un aspect en trident. Il existe souvent une limitation de l’extension de l’avant-bras sur le bras.
L'examen radiologique des os montrent des anomalies caractéristiques.
Elle est comprise entre 1 sur 10 000 et 1 sur 30 000 naissances.
La maladie est due à une mutation du gène FGFR3 situé au niveau du locus du chromosome 4. Ce gène est responsable de la synthèse du récepteur du facteur de croissance des fibroblastes ("Fibroblast Growth Factor Receptor"). La mutation augmenterait l'activité du récepteur du facteur de croissance des fibroblastes dans un certain nombre de tissus. Dans le cartilage, ce récepteur a un rôle inhibiteur sur la croissance et la différenciation des chondrocytes, cellules cartilagineuses ayant un rôle important dans la croissance osseuse.
La transmission de type autosomique dominante homozygote (mutation chez les deux chromosomes 4) est gravissime, en général létale : si seul un parent est atteint, les enfants ont un risque sur deux d'être atteints.
Il existe deux types de mutations responsables de l’achondroplasie, toutes deux avec une pénétrance proche de 100% (tout porteur de la mutation a le morphotype de la maladie).
Ceci signifie donc que la qualité génomique du sperme ne peut pas être évaluée en ne testant qu'un seul spermatozoïde ou un trop petit nombre de spermatozoïdes, ceci d'autant plus que le donneur est âgé.