Appelez-moi Johnny 5 | |
Titre québécois | Cœur circuit 2 |
---|---|
Titre original | Short Circuit 2 |
Réalisation | Kenneth Johnson |
Acteurs principaux | Fisher Stevens Michael McKean Cynthia Gibb |
Scénario | Brent Maddock S.S. Wilson |
Décors | Bill Brodie |
Photographie | John McPherson |
Montage | Conrad Buff |
Musique | Charles Fox |
Production | David Foster Gary Foster Lawrence Turman |
Pays d’origine | États-Unis |
Langue(s) originale(s) | Anglais |
Format | Couleurs - Dolby SRD 35 mm - 1,85:1 |
Durée | 106 minutes |
Sortie | 1988 |
Appelez-moi Johnny 5 (Short Circuit 2 ; Cœur circuit 2 au Québec) est une comédie de science-fiction américaine réalisée par Kenneth Johnson et sortie en 1988.
Le film fait suite à Short Circuit réalisé par John Badham en 1986.
Un prototype expérimental, ayant acquis la certitude d'être vivant, s'est lui-même prénommé Johnny. Johnny 5. Un jour, à l'appel de son ancien co-créateur Ben Jahrvi, désormais sans emploi et condamné à la vente de trottoir, il n'hésite pas une seconde et débarque à New York, afin d'aider celui-ci à s'y faire un nom. Mais l'espiègle robot et son papa vont connaître de multiples aventures non prévues au programme…
Ben Jahrvi (Fisher Stevens) a perdu son travail à la suite de la fermeture de l'entreprise NOVA Robotics, considérée comme responsable des événements du premier film. Il s'est maintenant « établi » à New York, et essaye d'assembler et de vendre des jouets miniatures à l'effigie du robot Numéro 5... Il collabore par la force des choses avec son ami Fred Ritter (Michael McKean). Par un coup de chance inouï l'un de ses jouets est découvert par la commerciale Sandy Banatoni (Cynthia Gibb). Le design de 5 lui plait immédiatement et elle demande au duo de créateurs un millier de jouets dans un délai très serré. Ben et Fred savent pertinemment qu'ils ne pourront pas réussir ce tour de force...
Heureusement, le vrai Numéro/Johnny 5 est envoyé par Newton Crosby pour aider les deux compères dans leur lourde tâche. Il apparait que grâce à ses facultés robotiques, les délais pourront être tenus. Tout semble se dérouler pour le mieux jusqu'à ce qu'un gang de malfrats mené par Oscar Bladwin (Jack Weston) entre en scène. Il projette de voler les diamants abrités dans une banque de l'autre côté de la rue. Oscar parvient par la ruse à gagner la confiance de l'innocent Johnny 5. Après quoi, il n'a aucun mal à lui demander de façon detournée de l'aider dans son vol (en l'occurrence creuser un tunnel...). Pendant ce temps, Ben et Fred sont isolés par le reste du gang et enfermés dans la chambre froide d'un restaurant chinois. Ils ne doivent leur salut qu'à un stratagème de communication de Ben, qui arrive à avertir Sandy de l'endroit où ils sont retenus.
Au même moment Johnny vient de finir son travail, et Oscar n'ayant plus besoin de lui, il abime sérieusement le robot pensant éliminer définitivement le seul témoin du méfait. Or Johnny 5 est toujours vivant, même si son énergie décline rapidement. Fred trouve Johnny, et se rend compte de l'état critique du robot : sa batterie interne fuit et il est contraint de lui venir en aide en le réparant dans une boutique d'électronique. Sitôt tiré d'affaire, Johnny se venge et met hors d'état de nuire le gang après une longue poursuite dans les rues et sur les quais de New York. Il semble plus particulièrement enragé par la trahison d'Oscar qu'il considérait comme son meilleur ami.
La scène finale du film clôt cette courte saga avec un Johnny 5 flambant neuf et plaqué or, prêtant serment et devenant citoyen américain aux côtés de Benjamin Jahrvi. De plus, on apprend que Fred, Sandy et Ben ont un vif succès dans le milieu du jouet, et qu'une production à grande échelle des Johnny 5 miniatures est en cours.