Les SIG permettent de faciliter la planification des activités du tourisme. De plus en plus de sites Internet permettent d’avoir accès à des banques de données d’attraits et de forfaits touristiques géolocalisé (exemples : Expédia ou Bonjour Québec). L’accès à l’ensemble des offres est donc beaucoup plus rapide, mise à jour régulièrement et facile à visualiser. Cela permet en outre de produire des itinéraires personnalisés ou thématiques ainsi que de réaliser des recherches spécifiques, par exemple un jumelage d’activités. Du point de vue marketing, des informations précieuses peuvent également être recueillies relativement aux recherches effectuées lors de la visite des sites de planification touristique. L’analyse des requêtes effectuées permet de produire des statistiques sur ce qui est en demande. Les agences de voyages sont donc en mesure d’offrir des forfaits qui conviennent mieux à ce que leur clientèle recherche. Enfin, les SIG favorisent un développement touristique plus durable en permettant l’évaluation des impacts environnementaux potentiellement engendrés. Ils permettent notamment d’identifier les zones à risques, d’identifier les zones ayant une valeur écologique élevée ainsi que d’identifier les héritages culturels à préservés. Les systèmes d’information géographique permettent également de mesurer les impacts liés au tourisme. en permettant d’effectuer une comparaison de l’état antérieur à l’aménagement avec l’état qui en résulte. Il est donc ainsi possible de ne pas reproduire des erreurs d'aménagement qui auraient été commises.
La mission GRACE sert à tracer les différences de gravité sur la terre. Ces mesures servent à établir les endroits où il y a un surplus de masse volumique(poids/volume). Comme c’est la masse qui induit la gravité, les deux sont donc directement corrélées. Avec les mesures de gravité il est possible de recréer les différences temporelles et spatiales de masse volumique. Ces mesures nous permettent alors de dessiner les reliefs terrestres (topographie) et sous-marins (bathymétrie).
La mission GRACE a ainsi permit de dessiner les différences de gravité partout sur le globe et de comprendre et d’étudier les déplacements de masse. Son fonctionnement se fait en deux étapes : la mesure des différences de masse et la localisation des satellites.
Tout d’abord, la mesure des différences de masse se fait en mesurant les distances variables entre les deux satellites de la mission. Ces différences sont engendrés par des gravités différentes sur la terre. Pour connaître leur positionnement et ainsi déterminer les endroits où il y a des différences de masse, les satellites se repèrent au moyen de GPS. Ainsi, les autres satellites les informent quant à leur positionnement géographique.
Les différences de gravité peuvent être engendrées par des déplacements de solides tels que la tectonique des plaques mais aussi par les mouvements de fluide tel que l’eau. Par exemple, en 2005, les satellites ont remarqué que la calotte polaire avait fondue jusqu'à atteindre une superficie de 5,32 km². Il est important de noter que selon la moyenne des années 1979 à 2000, la calotte n’a pas eu une superficie inférieure à 9,3 km². Ainsi, en 2005, la fonte a été spectaculaire, battant tous les records avec une fonte de 4 km² de plus que la moyenne. Cependant, le record a été battu en 2007 avec une fonte qui réduisait la calotte à 4,13 km² et pour la première fois depuis que l’on enregistre ces données, le passage du nord-est s’est ouvert. Encore, en 2008, le passage du nord-est s’est de nouveau ouvert en même temps que celui du nord-ouest (NSIDC : National Snow and Ice Data Center).