L'industrie du jeu video utilise parfois des données cartographiques, afin de créer des simulations se rapprochant le plus possible de la réalité. Le simulateur de vol Flight Simulator et ses extensions en sont un exemple : l'une d'elles concernant la France a, par exemple, été réalisée en collaboration avec l'Institut géographique national (IGN). Des jeux moins réalistes, comme Midtown Madness, y ont également recours afin de modéliser des mégapoles, comme Londres ou San Francisco.
Le jeu de simulation de gestion d'espace urbain Sim City 4, bien que ne se basant pas sur des villes existantes, met en œuvre des données présentées sous forme cartographique afin de proposer au joueur des schémas indiquant les axes routiers engorgés de sa cité, l'état de la pollution atmosphérique selon les quartiers, etc.
Le domaine agricole subit sans cesse des modernisations permettant une meilleure gestion et de meilleurs rendements. L’informatisation a été un grand pas en avant, qui plus est avec le développement des Systèmes d’Information Géographique (SIG). En Europe par exemple, la PAC (Politique Agricole Commune) a exigé des états membres de l’Union européenne qu’ils utilisent les outils SIG pour le recensement de leurs parcelles agricoles (règlement n° 1593/2000, article 4). L’objectif était de mettre à jour les registres européens au plus tard en 2005 et seuls les SIG permettaient une telle opération.
Les données agricoles destinées aux bases pour les SIG peuvent provenir :
Les SIG ont en agriculture de multiples applications autres que l’élaboration de cartes et graphiques, notamment :
Les SIG permettent donc de mettre l’agriculture mieux en relation avec des domaines tels que la santé, l’environnement ou l’économie afin d’améliorer ses pratiques et maîtriser ses impacts.
L’agriculture est une des plus grandes ressources du Québec. Cependant, les meilleures terres sont situées dans la région des basses terres du Saint-Laurent, qui est en même temps la région la plus urbanisée. Afin de contrôler la perte de plus en plus importante de terres à haut potentiel agricole au profit des villes, le gouvernement du Québec a fait adopter en 1978 la loi sur la protection du territoire et des activités agricoles. Cette loi a créé une « zone agricole », représentant 4% de tout le territoire québécois, dans laquelle il est interdit d’utiliser les terres à des fins autres que l’agriculture sans autorisation de la Commission de protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ).
Afin de gérer les informations liées à ces demandes d'autorisations, le logiciel G.I.P.T.A.A.Q a été mis en place en 2000. Ce SIG est à la base de toutes les demandes reçues à la Commission. Les cartographes s'en servent pour le positionnement des demandes, le calcul des superficies et les demandes d'attestations. Les analystes s'en servent pour visualiser les impacts sur le milieu environnant ainsi que pour les analyses à caractère régional. En fait, le système est utile à tous les niveaux de traitement d'une demande. Il est facile à utiliser et ne requiert aucune connaissance spécifique. La mise en place de G.I.P.T.A.A.Q. a demandé et demande toujours beaucoup de travail: numérisation des données, géoréférencement des photos aériennes, positionnement des décisions déjà rendues, etc.
Le logiciel apporte beaucoup car il permet une meilleure efficacité ainsi qu’une meilleure constance dans les décisions.
Une version simplifiée est disponible pour toute la population sur le site internet de la CPTAQ. Elle permet aux gens de vérifier si des demandes similaires ont été faites à proximité de leur lot et de voir si celles-ci ont été autorisées ou refusées et pour quelles raisons.