Les tournants politiques, économiques et artistiques apportèrent un contexte favorable aux premières manifestations de l'architecture expressionniste, et ceci surtout en Allemagne où le caractère utopique de l'expressionnisme trouva une forte résonance dans la communauté artistique plutôt gauchisante et désireuse d'offrir à la société, pendant et après la Première Guerre mondiale, une réponse à ses tourments. La défaite allemande, le départ du Kaiser, les turpitudes et la montée de la sociale démocratie, et l'optimisme engendré par la république de Weimar, firent que, parmi les architectes, certains eurent quelques réticences à poursuivre leurs projets initiés avant la guerre et s'autorisèrent à chercher des solutions nouvelles. Une partie influente de la communauté artistique, comprenant des architectes, rechercha une révolution similaire à celle qui se déroulait en Russie. La grandiose et coûteuse réfection de la Großes Schauspielhaus fut plutôt une réminiscence du passé impérial qu'un projet prévu en économie de guerre puis en pleine dépression d'après guerre.
Des mouvements artistiques qui ont précédé l'architecture expressionniste et continuèrent avec quelques imbrications, furent les mouvements Arts & Crafts et Art nouveau (ou Jugendstil en Allemagne). La fusion entre les designers et les artisans fut une préoccupation majeure du mouvement l'Arts & Crafts qui s'est poursuivie dans l'architecture expressionniste. Le sujet récurrent du naturalisme dans l'Art nouveau qui était aussi prévalent dans le Romantisme, se poursuivit aussi mais prit un côté plus minéral que végétal. Le naturaliste Ernst Haeckel était connu de Finsterlin et trouvait ses sources d'inspiration dans les formes naturelles.
L'architecture futuriste et le mouvement architectural constructiviste, ainsi que le mouvement nihilo-artistique Dada, vinrent concurrencer l'expressionnisme et souvent avec des formes et des productions très semblables. Le magazine de Bruno Taut, Frühlicht, contenait des projets constructivistes comme le Monument de la troisième Internationale de Vladimir Tatline. Cependant le futurisme et le constructivisme glorifiaient les aspects mécaniques, et s'intéressaient à l'urbanisme ce qui ne sera pas exploré en Allemagne avant le mouvement de la Neue Sachlichkeit. Mendelsohn fait ici figure d'exception, lui dont le travail fut très proche du futurisme et du constructivisme. Une certaine qualité d'exubérance et d'énergie dynamique se retrouve à la fois dans les dessins d'Erich Mendelsohn et ceux du futuriste Antonio Sant'Elia. Le Merzbau de l'artiste dadaïste Kurt Schwitters, avec ses formes anguleuses et abstraites, portait aussi de nombreuses caractéristiques expressionnistes.
L'influence d'individualités comme Frank Lloyd Wright ou Antoni Gaudí a aussi apporté un climat favorable à l'architecture expressionniste. Le portfolio de Wright fut inclus dans les conférences d'Erich Mendelsohn et fut bien connu de tout ce cercle d'architectes. Gaudí fut à la fois influencé en même temps qu'il influença ce qui se passait à Berlin. À Barcelone il n'y eut pas de césure brutale entre l'architecture de style Art nouveau et celle du début du XXe siècle à laquelle le Jugendstil fut opposé après 1900, et son travail contient plus d'Art nouveau que ce qu'en a dit Bruno Taut. Le cercle du Ring connaissait Gaudí puisqu'il était publié en Allemagne, et Finsterlin correspondait avec lui. On peut aussi mentionner Charles Rennie Mackintosh pour offrir une vue assez étendue des recherches plastiques dont l'architecture expressionniste a pu bénéficier. Son œuvre, difficilement classifiable dans le mouvement Arts & Crafts à strictement parler ou même dans l'Art nouveau, comprenant des bâtiments comme la Hill House ou du design comme la chaise Ingram, a une touche expressionniste avant l'heure. Son travail était connu sur le continent, notamment parce qu'il fut exposé au Wiener Secession en 1900.