La baie de goji du liciet commun (Lycium barbarum) ne peut être exportée légalement à l'état de fruit frais hors des régions de culture. Elle est commercialisée principalement sous forme de jus, généralement pasteurisés ou ionisés et souvent mélangés avec d'autres jus de fruits, ou de fruits déshydratés ou encore réduits en poudre.
Certains commerçants, surtout en Asie, sont spécialisés en transformation des goji. Ils proposent ce produit en gélules, teintures, vins, etc.
On peut maintenant se procurer ce fruit en Asie, en Europe, en Amérique et un peu partout dans le monde.
Dans la région autonome Hui du Ningxia, en Chine du Nord-Ouest, le goji sert également à produire du vinaigre et une liqueur, le "vin de gouqi" ou 枸杞酒 gǒuqǐjiǔ, obtenue par macération des fruits dans de l'alcool blanc.
Le goji entre également dans la composition de nombreux plats chinois, dont des soupes ou dans des plats de poissons cuits à la vapeur.
Les baies sont vendues séchées, en sachets, dans tous les supermarchés chinois.
De nombreux scientifiques qualifient de surévalués les bienfaits attribués aux baies de goji sur la santé, leur récent engouement serait plus lié au marketing qu'à la science. Selon eux, ce fruit ne contient pas plus de vitamines que l'orange ou la pomme, et moins que les baies d'argousier.
De plus, des traces de pesticides, supérieures aux normes européennes, ont été relevée dans de nombreuses importations de baies de goji vendues sous la forme de baies séchées. Il s'agit essentiellement de l'acétamipride, un insecticide cancérigène utilisé dans la lutte contre les pucerons.