Une base régionale de plein air et de loisirs d'Île-de-France est l'une des douze bases de plein air et de loisirs situées dans la région française Île-de-France.
Un rapport du groupe de travail 3 « Prospective » de la Commission des Loisirs de Plein air créé en 1963 par le Haut-Comité des Sports, commission présidée par Paul-Émile Victor, proposait de créer sur le District de la région parisienne « un à deux mille parcs, 100 à 150 000 hectares, soit environ 10% de la surface du district ». En 1965 quand on commencera à travailler effectivement sur la création des bases on envisagera vingt-quatre bases reconvrant douze mille hectares pour arriver à la décision effective d’en créer douze.
Il en sera en réalité créé onze puisque les bases limitrophes de Vaires et Torcy furent très vite fusionnées en pratique et ne forment officiellement plus depuis 2007 qu’une seule base, la Base de plein air et de loisirs de Vaires-Torcy . La douxième base sera en réalité la création en 2008 de la Base de la Corniche des Forts en Seine-Saint-Denis.
Les premières ouvriront au début des années 1970 (Créteil fin 1970, Bois-le-Roi 1972, la dernière en 2008 (La Corniche des Forts).
Réparties sur cinq des huit départements d’Île-de-France, elles devaient être situées de manière à ce que tous les habitants disposent d’une base à au maximum une heure de voiture. Elles sont de surface très inégale, elles représentent au total environ 3000 hectares mais la taille des bases va de 60 à 600 hectares.
Pour faciliter à la fois la possibilité de création de plans d’eau et l’acquisition de vastes surfaces à des coûts limités les trois quarts des bases sont en bordure de fleuve ou de rivière. Une partie a été construite à l’emplacement d’ancienne gravières, dans certains cas la destination finale comme base de loisir a été connue alors que le site était encore en exploitation ce qui a permis d’orienter celle-ci en fonction des plans de la futures bases, pour les autres la création des bases à permis de réhabiliter des espaces dégradés par une exploitation industrielle. .
Ces exploitations n’étaient pas forcément à proximité des agglomérations, certaines bases sont de ce fait excentrées et difficiles d’accès par les transports en commun ce qui n’étaient pas vu comme un problème à l’époque de leur création où l’automobile pour tous était considéré comme un objectif de progrès. Les seules où la desserte par les transports en commun a été pensée sont celles créées de manière concomitante aux villes nouvelles où aux villes quasi entièrement construite en quartiers modernes dans les années 1960-1970 comme Saint Quentin en Yvelines, Cergy-Pontoise ou Créteil.