Exemple : Moyens de l'université de Saint-Etienne en 2009
Pour illustrer le système de financement des universités, voici les moyens de l’Université de Saint-Étienne.
Moyens de l’université de Saint-Etienne en 2009, données prévisionnelles en pourcentage, sur un budget total de 109,3 millions d’euros Subventions du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Rémunérations du personnel titulaire | 64,4% | Fonctionnement | 13,6% | Investissement | 1,6% | | 79,6% |
Autres subventions Agence nationale de la recherche | 0,4% | Autres ministères | 1,1% | Collectivités territoriales | 6,4% | Union européenne | 1,4% | Subventions diverses | 0,1% | | 9,2% |
Contribution des organismes de recherche | 0,4% |
Droits d’inscription | 3,8% |
Contrats de recherche | 2,3% |
Prestation de formation continue | 2,0% |
Taxe d'apprentissage | 0,6% |
Prestations et recettes diverses | 2,1% |
Total | 100% |
Notes
- Une partie de ces « moyens » n’entrent pas dans le budget de l’université et sont gérés pas d’autres entités. L’université de Saint-Étienne étant passé aux « compétences élargies » en 2009, elle gère elle même sa masse salariale. Enfin cette université profite d’opérations immobilières financées par le CPER.
- Y compris rénumération du personnel non titulaire prises en charge par l’État
Gestion par les universités
La gestion du budget dans les universités aux compétences élargies
Les universités disposant des « compétences élargies » (51 en 2010, appelées aussi « universités autonomes ») ont des possibilités supplémentaires dans la gestion de leur budget. Elles disposent en effet de leur budget global (masse salariale inclue), et répartissent elles-mêmes les fonds entre les différentes composantes.
Les universités concernées ont souvent du étoffer leur services administratifs pour faire face à ces nouvelles responsabilités. Par ailleurs, les présidents reprochent aux rectorats de trop les surveiller.