Calotte (Belgique) - Définition

Source: Wikipédia sous licence CC-BY-SA 3.0.
La liste des auteurs de cet article est disponible ici.

Histoire

    Les versions concernant l'introduction de la calotte comme signe distinctif des étudiants catholiques sont multiples. L'origine de ces disparités est due à des manipulations plus ou moins volontaires de l'histoire, à des fins de propagande.

Il est établi que la toque d'étudiant a été choisie en 1895 au sein de la SGBEC comme couvre-chef des étudiants catholiques. Elle avait été imaginée, au début des années 1890, par Armand Thiéry étudiant, puis professeur, à Louvain. Il s'était inspiré du talpack de grande tenue des zouaves pontificaux afin de symboliser l'idéal et l'engagement des jeunes universitaires catholiques. La toque fut diffusée largement grâce au périodique estudiantin L'Escholier et à l'énergie de ses deux fondateurs, Thomas Braun et Edmond Carton de Wiart, étudiants en droit à Louvain. C'est ce dernier qui proposa de baptiser cette toque « calotte » en reprenant ironiquement le terme de "calotin" dont les libéraux (les "gueux") traitaient les étudiants catholiques. Au XIXe siècle siècle, les agressions entre les deux groupes d’étudiants étaient légion.

La calotte est restée le signe distinctif des étudiants catholiques. La fin des années 1960 aurait pu sonner la mort de la calotte pour les étudiants de l'UCL en raison des courants de pensée hérités de mai 68 et de la scission de l'UCL et de la KUL. Tombée en léthargie, ce sont les Ordres (corporations étudiantes) et quelques régionales qui firent office de conservatoire et qui permirent le renouveau de la calotte au début des années 1980.

La Penne Consulaire : cas particulier

Aux FUCaM (Facultés Universitaires Catholiques de Mons), les étudiants baptisés portent une penne consulaire (une "calotte pennée" ressemblant à une penne avec une courte visière). Malgré cette nomination de penne consulaire, les membres du CEFUC (Cercle des Etudiants des FUCaM) sont à considérer comme calotins car université catholique. Cette "visière assez courte" permet justement de garder tout le caractère catholique de l'association (la visière étant censée cacher Dieu (ou de Dieu)).

La Banane Radieuse : cas particulier

Lorsque l'impétrant a vécu un certain nombre d'années en Afrique (entre 1 et 8 années, selon les dires), ou encore si l'étudiant y est né, il a la possibilité de passer une calotte nommée "Banane Radieuse". Cette calotte est en tous points identiques à une calotte normale sauf pour la couronne, qui est en fourrure de léopard. À l'UCL, il est de coutume de pouvoir passer sa Banane Radieuse si l'impétrant est né ou a vécu au moins 5 ans en Afrique. Le passage de cette calotte particulière se fait en présence d'un autre porteur de banane radieuse, l'impétrant buvant ses bières avec du Pisang.

Autres couvres-chefs estudiantins dans le monde

  • En Belgique : La Penne et l'alto
  • En France : La Faluche
  • Au Grand-Duché de Luxembourg : La Casquette luxembourgeoise
  • En Italie : La Feluca
  • En Suisse : La Stella
Page générée en 0.103 seconde(s) - site hébergé chez Contabo
Ce site fait l'objet d'une déclaration à la CNIL sous le numéro de dossier 1037632
A propos - Informations légales
Version anglaise | Version allemande | Version espagnole | Version portugaise