Cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Troyes | |
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Latitude Longitude | |
Pays | France |
Région | Champagne-Ardenne |
Département | Aube |
Ville | Troyes |
Culte | Catholique romain |
Type | Cathédrale |
Rattaché à | Diocèse de Troyes (siège) |
Début de la construction | 1208 |
Fin des travaux | XVIIe siècle |
Style(s) dominant(s) | Gothique |
Protection | Monument historique |
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La cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Troyes, est une cathédrale catholique romaine française, située dans la ville de Troyes du département de l'Aube en région Champagne-Ardenne. Elle est un important monument historique français classé depuis 1862. C’est le siège de l’évêché de Troyes.
Le site de la cathédrale actuelle a été utilisé pour des constructions religieuses depuis le IVe siècle. À cette époque un oratoire s’y trouvait. Une cathédrale y fut construite au IXe siècle, mais fut dévastée par les Normands ou Vikings. Suite à ce désastre, l’évêque Milon décida la construction d’un édifice roman aux environs de l’an 940. C’est cette cathédrale qui fut le siège du Concile de Troyes qui débuta le 13 janvier 1129, au cours duquel l’Ordre des Templiers fut confirmé et son rôle défini. Un incendie détruisit cette cathédrale en 1188.
La construction de la cathédrale gothique fut ordonnée aux environs de l’an 1200 par l’évêque Garnier de Traînel et débuta sous l’épiscopat de son successeur Hervé en 1208. Les travaux de construction débutés ainsi au début du XIIIe siècle, se prolongèrent jusqu’au XVIIe. Il s’agit d’un ouvrage inachevé puisque la tour Saint Paul au sud n’a jamais été construite. Seule le fut la tour Saint Pierre, située au nord de la façade. Selon les versions, cet inachèvement est dû, soit à un manque d’argent, soit à la prudence : le sol, marécageux (la Seine n’est pas loin), menaçait de s’enfoncer et de détruire une partie du bâtiment ; en effet, la cathédrale fut construite sur une épaisse base pour stabiliser le sol, la partie sud étant en pente et à la rencontre de trois canaux aujourd'hui asséchés.
Jadis une flèche de 110 mètres surmontait la croisée du transept. Elle fut emportée par une tornade en 1365, puis touchée par la foudre en 1700, après quoi elle ne fut plus reconstruite.
La cathédrale a également souffert d’autres désastres naturels : une partie du chœur fut détruit lors d'un ouragan en 1228, et la toiture de la nef fut incendiée par un orage en 1389.
À la révolution, la cathédrale souffrit terriblement du vandalisme révolutionnaire. Toutes les grandes statues des portails furent fracassés et une partie des vitraux saccagés. Le trésor fut fondu. Elle échappa cependant à la destruction, ayant été affectée à un autre usage. Elle fut déchristianisée et transformée en Temple de l’Abondance pendant plusieurs années… Au sortir de la tourmente révolutionnaire, la cathédrale dut être profondément restaurée par Eugène Millet.
En 1129, le chevalier champenois Hugues de Payns, chef de la milice des pauvres chevaliers du Christ à Jérusalem, se rendit en occident pour participer le 13 janvier, au concile de Troyes ainsi nommé parce qu’il s’est déroulé dans la cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Troyes. De nombreuses éminentes personnalités étaient présentes :
En plus des religieux, se trouvaient des personnages laïcs :
Ce concile mena à la création de l’ordre du Temple et le dota d’une règle propre.