Le cercle d'Histoire organise des activités à vocation historique et culturelle. Il a également pour but d'aider les étudiants en histoire.
Le Cercle d'histoire fut fondé le 20 janvier 1931 par un groupe d'étudiants et d'anciens de la Facultés de Philosophie et Lettres de l'ULB. Il s'agissait d'une organisation culturelle organisant des conférences sur des sujets historiques. Ces conférences étaient suivies de discussions. Des historiens célèbres comme Henri Pirenne ou Paul Bonenfant (futur doyen de la faculté) assistèrent à ces conférences.
Le cercle a également organisé des excursions archéologiques et historiques en Belgique.
Durant la Seconde guerre mondiale, le cercle aida à l'organisation de cours clandestins, l'ULB ayant fermé ses portes pour ne pas céder aux pressions de l'occupant.
Le vice-président du cercle, Jacques Likvermann, fut déporté en 1943 et ne revint pas.
Afin de célébrer la libération, le cercle d'histoire invita l'historien français Lucien Febvre à faire une conférence qui s'intitula « l'histoire, c'est la vie ».
Le cercle commercial est fondé en 1904, à peine un an après la création de l’école de commerce Solvay. Ernest Solvay (1838-1922) est nommé président d’honneur du nouveau cercle. A l’origine les cercles facultaires se consacrent uniquement aux études. Un des premiers travaux du cercle sera d’œuvrer pour la reconnaissance du titre d’ingénieur de gestion. On estime que le changement de nom du cercle a eu lieu à la fin de la première guerre mondiale.
Jusqu’en 1939, la vie estudiantine restera fortement animée et cela se traduit dans les activités du cercle Solvay, activités de plus en plus élargies. A cette époque, on compte déjà un président, un vice-président, un trésorier, un(e) secrétaire mais également un porte-drapeau. Cette fonction, supprimée au début de la guerre, était traditionnellement confiée à un étudiant de première année.
C’est en 1959 que le cercle prend le statut d’ASBL. Depuis, le cercle n’a cessé d’évoluer et de s’agrandir, proposant à ses membres des activités de plus en plus variées. En 1972, sur 500 étudiants inscrits en ingénieur de gestion, 350 étaient membres du cercle. En 2001, ses membres sont plus de 700, dont 150 sont impliqués activement d’une manière ou d’une autre dans les activités du cercle.
Suite à la fusion entre la Solvay Business School et la section Sciences Economiques, les deux cercles représentant ces entités sont fusionnés en 2009. Suite à ce rassemblement, le nombre de membres devrait approcher les 1200, formant ainsi le plus grand cercle de l’ULB, voire de Belgique. La fusion a pour but de proposer les mêmes services, tant aux ingénieurs de gestion qu’au sciences-éco.
Il a toujours lieu le premier week-end de décembre. C’est en 1966 qu’il prend le nom de Bal Orange mais ses origines sont plus lointaines. Sa localisation change chaque année : palais d’Egmont, hôtel Astoria, hôtel Métropole, ... ne sont que quelques exemples. Le Bal Orange est lancé par la traditionnelle valse, dansée par les délégués de cercle.
Le premier baptême Solvay a lieu en 1925. A l’époque celui-ci se déroulait en une seule journée. Si vers 1935, seulement une petite vingtaine de bleus se prêtent au jeu, le taux de participation atteignit 80% des étudiant en 1938-1939. En 1962, le baptême s’étale sur deux semaines. C’est dans les années 70’ que la toge Solvay, orange, fera son apparition. Aujourd’hui, entre 80 et 100 bleus se font baptiser chaque année.
Au début les membres du cercle se réunissaient dans des cafés, faute de local. Ce n’est qu’en 1966 que le cercle Solvay se verra attribuer une partie des caves du Janson. Pendant quelques années les caves ont servi de local administratif avant d’être transformées en 1977 en un bar avec musique et boissons. En 2009, le cercle Solvay acquiert un préfabriqué sur le parking du Janson. Il garde néanmoins pour l’instant les caves du Janson.
Du début du vingtième siècle aux années 30’ des spectacles satiriques organisés par l’AG des étudiants existent déjà mais ne visent pas de faculté précise. La première grande revue du cercle Solvay a lieu en 1958. Elle a pour titre « Des ménagements pour les Profs-Anes », son thème étant le déménagement de l’Ecole au Solbosch. C’est à l’issue de cette revue que le cri « Solvay c’est du champagne » est créé.
Le cercle déploie une intense activité dans le sport et la culture. Le plus célèbre événement est bien sûr le Beach Volley, qui se déroule au mois d’avril. A cette occasion une partie de l’avenue Paul Héger est transformée en terrain de sable pour le plus grand bonheur des sportifs ... et des moins sportifs. Depuis le années 80, le cercle Solvay bénéficie également d’une bédéthèque située dans les caves du Janson. Celle-ci devient rapidement l’une des plus grandes du genre et compte plus de 10.000 ouvrages.
Le régime de l’école est sévère mais ses étudiants y pallient par la solidarité. La publication de notes de cours est dans la lignée de cet état d’esprit. La première mention de l’Office des Cours date de 1939 mais il est probable que sa création remonte bien avant. En 1958, son activité s’interrompt avec la création des Presses Universitaires (PUB). Mais depuis, le cercle publie des notes de cours et résumés et a recommencé à vendre des syllabus en partenariat avec les PUB (ce qui n'est plus le cas de nos jours). Situé dans les caves du Janson, le GES jouit d’un succès impressionnant.
Cette nouvelle structure du cercle Solvay a été créée il y a un an à peine. Ses activités s’organisent autour de la relation étudiants-entreprises. Le Campus Recruitment s’occupe de trouver des stages ou un emploi pour les étudiants et jeunes diplômés mais il permet aux entreprises de se présenter aux étudiants de la SBS. Il s’adresse donc essentiellement aux étudiants de BA3, MA1 et MA2, déjà soucieux de trouver une place dans le monde de l’emploi. La création du Campus Recruitment est un succès : conférences, job day, stages et surtout Solvay Business Game attirent aujourd’hui nombre d’étudiants.
Le premier journal du Caducée paraît en janvier 1939. Il est créé dans le but d’informer les membres du cercle des activités estudiantines et celles de l’Office des Cours (ancien GES) mais aussi d’aborder des thèmes plus politiques ou philosophiques. Le 11 mai 1943 un numéro clandestin du Caducée paraît : il appelle explicitement à la résistance. Le cercle sera alors définitivement dissous par l’occupant nazi. Après des hauts et des bas, le Caducée est aujourd’hui publié à 1500 exemplaires et paraît tous les mois.