Château d'Onet-le-Château | |
---|---|
| |
| |
Période ou style | Moyen Âge |
Type | Château fort |
Début construction | 1518 |
Fin construction | 1519 |
Propriétaire initial | Chanoines de Rodez |
Propriétaire actuel | Commune d'Onet-le-Château |
Protection | inscrit MH le 12 septembre 1977 |
| |
Latitude Longitude | |
Pays | France |
Région historique | Rouergue |
Département | Aveyron |
Région | Midi-Pyrénées |
Commune | Onet-le-Château |
modifier |
Le Château d'Onet-le-Château a été bâti sur la commune d'Onet-le-Château en 1518-1519 pour les chanoines de Rodez, qui s’en servaient de résidence d'été, tout en gardant une vue sur la cathédrale Notre-Dame de Rodez.
Son histoire remonte en 1200, une légende raconte qu'au moment de sa construction, une force obscure démolissait durant la nuit ce qui avait été construit le jour. Cette légende pris fin lors d'un mystérieux incendie qui embrasa le chantier. Les frères Girma, présumé incendiaire, périrent brulés sur la place des Olms de Rodez.
Onet fut donné à l'abbaye de Bonnecombe par B. Enjalbert. Puis échangés, par les moines de Bonnecombe, en 1292, contre des terres appartenant au chapitre de la cathédrale. En 1360, les dominicains de Rodez récupérèrent une partie de ces biens.
L'édifice actuel fût construit en 1518-1519 sur les vestiges de l'ancien château. Il servit de résidence d'été et de refuge durant les épidémies, aux chanoines du chapitre de la cathédrale.
Saisi sous la Révolution, son mobilier fut divisé en 36 lots puis vendu à 22 personnes pour 1 328 livres, le 17 décembre 1792. Le château fut vendu à son tour aux enchères le 5 Messidor An IV (23 juin 1796, à Léonard Chivaille (vérificateur) et Antoine Chabbert (receveur de l'enregistrement), deux ruthénois, pour la somme modique de 1800 livres.
Un devis datant de 1810, indique que le château appartient désormais à la commune d'Onet-le-Château.
La chapelle qui est devenue église paroissiale est elle aussi inscrite monument historique.
Elle possède un objet classé le bénitier formé de deux chapiteaux de marbre blanc datant de l'époque gallo-romaine, placés l'un sur l'autre, l'inférieur haut de 65cm et le supérieur haut de 45cm et creusé.
Une porte ogivale, ornée de deux tourelles coiffées de poivrières en pierres, devait être munie d'une herse de bois dont il ne reste aujourd'hui que les rainures de coulissage. La façade est munies de meurtrières ou de canonnières, le logis et sa chapelle gothiques sont ornées de tours, dont la plupart ont disparu à la Révolution, comme la haute tour donjon.
La demeure canoniale est munie d'une porte du XV en très bon état. Derrière, on peut découvrir un escalier en pierre à volées droites. On remarquera les larges marches et les voutés d'arêtes.
Il subsiste de grandes cheminées dans les étages et un puits dans la basse-cour.
Entrée du château | Vue latérale côté route du château d'Onet-le-Château |