Cathédrale Notre-Dame de Rodez | |||
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Latitude Longitude | |||
Pays | France | ||
Région | Midi-Pyrénées | ||
Département | Aveyron | ||
Ville | Rodez | ||
Culte | Catholique romain | ||
Type | Cathédrale | ||
Rattaché à | Diocèse de Rodez et Vabres (siège) | ||
Début de la construction | 1277 | ||
Fin des travaux | 1531 | ||
Architecte(s) | Jean Deschamps | ||
Autres campagnes de travaux | Cathédrale de Clermont-Ferrand Cathédrale de Narbonne Cathédrale de Limoges | ||
Style(s) dominant(s) | Gothique | ||
Protection | Monument historique | ||
Localisation | |||
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La Cathédrale Notre-Dame de Rodez (Aveyron) est le siège de l'évêché de Rodez et de Vabres.
La cathédrale abrite un superbe buffet renaissance d'un équilibre parfait, s'inscrivant dans l'arc du transept nord. Cet orgue a été construit en 1629 par Antoine Vernholes, de Poitiers, avec le concours de Raymond Gusmond, maître sculpteur de Périgueux.
Vernholes a réemployé des parties de boiseries d'un orgue plus ancien, gothique, sur les côtés et à l'arrière. L'ensemble de la tribune et du buffet a 63 pieds de haut et 32 pieds de large, le tout en noyer poli. En partie haute, des anges et des armoiries étaient rehaussées de couleurs vives.
Jusqu'à la fin du XVIIIe siècle le grand buffet pouvait être caché par un rideau et le positif était équipé de volets. C'est tout ce qui nous reste de l'orgue de Vernholes.
Il baissera l'ensemble de l'orgue d'un demi ton, en si bémol, celui de Jean de Joyeuse étant en si.
L'orgue fut laissé à l'abandon pendant la période révolutionnaire et fut peu restauré au XIXe siècle. L'instrument aborde le XXe siècle avec une grande majorité de tuyaux du XVIIe et du XVIIIe siècle, mais la mécanique montre de grands signes de fatigue, à tel point qu'en 1902 le chanoine Servières parle « d'un orgue fossile ».
Face à la réticence du ministère des cultes à entreprendre à nouveau des travaux, l'évêque de Rodez prend à sa charge la réfection de l'orgue par Charles Anneessens, d'Halluin qui pose une traction entièrement tubulaire. Cette intervention radicale sonne la mort de l'instrument de Jean de Joyeuse. Entretenue périodiquement, la traction tubulaire fonctionnera jusqu'en 1970, date à laquelle elle rendra l'âme.
Enfin, en 1975 Paul Manuel démonte entièrement l'orgue et reclasse la tuyauterie, avant que la maison Maison J.G. et Y. Koenig ne le restaure entièrement en 1986, de manière à retrouver une conception sonore dans l'esprit des Anciens pour obtenir les qualités de toucher et les sonorités adéquates au répertoire français des XVIIe et XVIIIe siècles, tout en permettant une utilisation plus large de l'instrument par ses étendues.
A savoir que le joueur actuel de l'orgue de Rodez, se nomme J.Rouzeau .