Château de Trévarez | ||
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Période ou style | Style néogothique | |
Architecte | Walter-André Destailleur | |
Début construction | 1893 | |
Fin construction | 1907 | |
Propriétaire initial | James de Kerjégu | |
Propriétaire actuel | Conseil général du Finistère | |
Destination actuelle | musée, expositions | |
Protection | Inscrit MH | |
Site Internet | www.cdp29.fr/trevarez-ledomaineenbref.html | |
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Latitude Longitude | ||
Pays | France | |
Région historique | Bretagne | |
Région | Bretagne | |
Département | Finistère | |
Commune française | Saint-Goazec | |
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Le château de Trévarez est un monument de la commune de Saint-Goazec, dans le Finistère.
Au titre du Patrimoine du XXe siècle, le château fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 04 juin 2009.
Surnommé le "château rose" (ou le "château rouge"), c'est l'un des derniers châteaux construits en France.
Il fut édifié sur le flanc nord du Roc'h An Aotrou dans le Menez Du (Montagnes Noires armoricaines), à cheval sur les XIXe et XXe siècles par l'architecte Walter-André Destailleur à la demande de James de Kerjégu, président du conseil général du Finistère (il visait, dit-on, la présidence de la République). Celui-ci décida d'inclure dans son projet toutes les améliorations techniques de son temps : chauffage central, eau chaude à tous les étages, toilettes modernes, ascenseur, etc. Profondément humaniste, James de Kerjégu fit profiter de ce confort inhabituel pour l'époque aux domestiques du château.
Il mourut peu après l'achèvement des travaux, et ce fut sa fille, Françoise accompagnée de son mari, le marquis de La Ferronays, qui logea au château.
En 1941, le château fut réquisitionné par les forces d'occupation allemandes. Il fut bombardé par la RAF le 30 juillet 1944 sur des renseignements de la résistance française.
Abandonné depuis, il fut vendu en 1968 au conseil général du Finistère qui le restaure progressivement et entretient le parc alentour. Le domaine est labellisé « Jardin remarquable ».
Ils ont été inscrits monument historique le 6 avril 2009. Cet ensemble comprends le parc paysager et les jardins ainsi que leurs fabriques : le bassin de la Chasse du jardin Renaissance, les deux vasques et le cadran solaire du jardin régulier, les deux statues des enfants maîtres-chiens, les grilles et les piliers des portails d'accès.
Il comprends aussi la fontaine du Lion et la fontaine Saint-Hubert, la terrasse sud, les anciens jardins en terrasses, la maison du jardinier, la serre attenante, le verger et le potager et leurs serres avec leurs murs de clôture et le bassin central du potager, la cressonnière, le vivier, l'étang, ainsi que les infrastructures hydrauliques (le réservoir, les canalisations, les vannes)
Ce parc, en temps que jardin mixte est inscrit au pré-inventaire des jardins remarquables. Continuellement réaménagé de 1968 à nos jours, il abrite aujourd'hui la Collection Nationale du genre Rhododendron ainsi que de vastes collections de plantes de terre de bruyère (Camellia, Fuchsia, Hydrangea, etc.)