Chêne pédonculé - Définition

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Introduction

Chêne pédonculé
 Quercus robur
Classification classique
Règne Plantae
Sous-règne Tracheobionta
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Sous-classe Hamamelidae
Ordre Fagales
Famille Fagaceae
Genre Quercus
Nom binominal
Quercus robur
L., 1753
Classification phylogénétique
Ordre Fagales
Famille Fagaceae
Répartition géographique
QuercusRobur ZasiegGatunku01.png

Le Chêne pédonculé (Quercus robur L. = Q. pedunculata Ehrh.) est un arbre à feuillage caduc originaire des régions tempérées d'Europe, appartenant à la famille des Fagacées. Ses différents noms viennent du latin robur fort et pedunculatus pédonculé car le fruit est porté par un long pédoncule.

Il porte aussi les appellations chêne blanc, chêne femelle, gravelin, chêne à grappe, châgne.

Description

C'est un grand arbre de 25 à 35 mètres de haut. Son feuillage est caducifolié. Il a une longévité de 500 à 1000 ans. C'est une espèce monoïque et postpionnière.

  • L'écorce est lisse chez les jeunes arbres puis devient très profondément crevassée avec des gerçures horizontales.
  • Les bourgeons sont ovoïdes.
  • Les feuilles sont alternes avec un très court pétiole et des oreillettes. Les lobes sont peu marqués (ondulés).
  • Les glands (3) mesurent de 1 à 5 centimètres et sont portés par un long pédoncule (de 2 à 10 cm).

Exigences écologiques

  • C'est une espèce héliophile.
  • Elle se développe sur des sols variés.
  • Elle est sensible à l'oïdium.

Répartition géographique

Quercus robur est très commun dans les plaines de France sauf dans la région méditerranéenne. Parmi les chênes européens, le pédonculé et le chêne sessile sont les principales essences à vocation économique. La France, avec 4,5 millions d’hectares, possède 30 à 40 % de la superficie couverte par ces deux essences en Europe. Elle est ainsi le premier pays producteur de chênes en Europe et deuxième dans le monde, après les États-Unis. La France est donc par excellence, le pays des chênes.

Il se développe en bois, friche et même dans les haies.

Cette espèce s'est naturalisée en Amérique du Nord, il n'est pas rare de voir une régénération abondante de chêne pédonculé là où git un individu mature.

Le chêne pédonculé s'hybride naturellement avec les essences locales de l'Amérique du Nord. Soit donc l'ensemble des membres de la famille des chênes blancs: Chêne blanc, Chêne bicolore, Chêne à gros fruits et probablement d'autres.

Différences avec le chêne sessile

Le chêne sessile et le chêne pédonculé sont semblables en apparence et pourtant assez différents. Ils sont tous deux très présents dans les forêts françaises (plus de 4 millions d’hectare) et souvent mélangés mais n’ont pas la même écologie. Il peut être utile d’apprendre à les distinguer.

  • Le port du chêne sessile est régulier, celui du chêne pédonculé est irrégulier.
  • Le pédoncule (axe qui porte le fruit, le gland) du chêne pédonculé est plus long que celui du chêne sessile.
  • Le bord de la feuille du chêne sessile est davantage et plus régulièrement lobé.
  • La feuille du chêne pédonculé présente plus de nervures intercalaires (n'aboutissant pas à un lobe).
  • La base de la feuille du chêne pédonculé a des oreillettes, celle du chêne sessile est cunéiforme.
  • Les feuilles du chêne pédonculé s'entassent au bout des rameaux, les feuilles du chêne sessile sont plus espacées.
  • Les branches du chêne pédonculé sont plus tortueuses.
  • L'écorce du chêne pédonculé est plus profondément crevassée.
  • Le Chêne sessile craint le froid et les gelées de printemps. Assez rustique, il peut accepter une faible alimentation en eau estivale et une certaine pauvreté du sol. Le Chêne pédonculé demande des sols riches (meilleure tolérance aux sols calcaires) et bien alimentés en eau toute l’année. Il supporte l’excès d’eau temporaire et les sols argileux ou compacts. Malheureusement, son comportement pionnier l’amène à se développer sur des sols ne lui convenant pas d’où des résultats décevants et de forts risques de dépérissements, surtout en période de sécheresses répétées.

Toutefois, les deux espèces s'hybrident (pour former Quercus X rosacea et ses dérivés, car c'est un hybride fertile) souvent ce qui rend l'identification plus difficile. Il est même impossible de distinguer du bois coupé de ces arbres.

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