Le chinchilla domestique, issu d'élevages en captivité, est reconnu officiellement comme animal domestique par la législation française et internationale. Par conséquent, contrairement aux autres chinchillas, ce n'est pas une espèce protégée.
Ce serait le pelage le plus dense connu. Lorsqu'un follicule chez l'homme porte un poil, un follicule chez le chinchilla porte plus de 50 poils (Meadow, 1969). La douce fourrure du chinchilla a failli causer sa disparition à l'état sauvage jusqu'à ce que son élevage domestique sauve l'espèce.
La Fédération Internationale de la Fourrure estime que 200 000 peaux sont produites annuellement, dont une majorité par les élevages des USA. Une peau se négocie jusqu'à 98 $ (IUCN 1994). Le Japon est le principal acheteur, suivi par la Corée du Sud et la Chine (IUCN 1994)
Déjà à l'époque précolombienne, les Sud-Amérindiens Chinchas appréciaient le chinchilla comme animal de compagnie.
Le chinchilla n'est pas un bon animal de compagnie pour les enfants. En effet c'est un animal qui doit être manipulé avec soins car il a comme mécanisme de défense, utile dans la nature, de perdre des touffes de fourrure ou une partie de sa queue (Autotomie) lorsqu'il craint qu'un prédateur l'attrape. De plus, pour le garder en bonne santé, il faut respecter son rythme d'animal nocturne, surveiller son l'équilibre alimentaire et la température ambiante, et surtout lui offrir un grand espace vital : l'idéal serait une pièce entière.