Chlamydomonas reinhardtii | |||||||||
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Classification classique | |||||||||
Règne | Plantae | ||||||||
Division | Chlorophyta | ||||||||
Classe | Chlorophyceae | ||||||||
Ordre | Volvocales | ||||||||
Famille | Chlamydomonadaceae | ||||||||
Genre | Chlamydomonas | ||||||||
Nom binominal | |||||||||
Chlamydomonas reinhardtii Pierre Augustin Dangeard, 1888 | |||||||||
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Chlamydomonas reinhardtii est une espèce d'algue verte du genre Chlamydomonas. C'est une espèce modèle en biologie végétale. Ses caractéristiques génétiques (recombinaison homologue), structurale (unicellulaire) et de croissance (culture sur boite de pétri ou en milieu liquide) lui valent parfois le surnom de « levure verte », par analogie avec la levure « Saccharomyces cerevisiae » organisme modèle des eucaryotes unicellulaires non-photosynthétiques.
Cette algue mobile a été utilisée comme modèle depuis les années 1960, pour notamment étudier le fonctionnement des flagelles végétaux, la photosynthèse et certaines particularités génomiques qu’elle partage avec des animaux. C'est chez cet organisme que la biogenèse des flagelles a été étudiée et que la présence d'ADN dans les chloroplastes a été découverte.
Le décryptage de son génome a commencé en 2001 et a été publié 6 ans plus tard, par la revue Science (oct 2007). 120 millions de paires de bases forment environ 15.000 gènes. Ceux-ci comprennent un mélange de gènes animaux et végétaux : 35 % de ces gènes sont communs à cette espèce, aux plantes à fleurs et à l'Homme, 10 % sont typiquement animaux, dont ceux codant des enzymes (nucléotides cyclases ou ceux synthétisant des sélénoprotéines chez certaines lignées animales dont des vertébrés), ce qui est beaucoup pour une algue unicellulaire. Le décryptage complet a associé une centaine de chercheurs mobilisés par le Joint Genome Institute (JGI) du département américain de l'énergie (D0E). Olivier Vallon (CNRS) a coordonné l’annotation du génome (description fonctionnelle des gènes), ce qui pourrait être utile pour mieux comprendre son fonctionnement, ou l’exploiter pour le Génie génétique.