Citadelle de Sisteron - Définition

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Quelques dates

  • 1516 : François Ier s'arrête à Sisteron de retour de Marignan ; Le chevalier Bayard y tient garnison.
  • 1524 et 1537 : François Ier s'arrête à nouveau à Sisteron
  • 1639 : le prince polonais Jean Casimir Vasa (Jan II Kazimierz Waza), également appelé Casimir V, qui deviendra roi de Pologne en 1648, accusé de complot contre la France - il aurait comploté avec l'Espagne -, est enfermé, sur ordre de Richelieu, dans le donjon de la citadelle du 13 février au 16 août. Le cachot où fut détenu le prince a été reconstitué, avec son mobilier et un mannequin représentant le prisonnier.
  • 1815 : le 5 mars, lors de la marche de Napoléon Ier vers Grenoble, l'empereur arrive à Sisteron, dont le maire est royaliste, précédé du général Cambronne, venu s'assurer que le passage était sûr. La garnison de la citadelle ne peut arrêter la petite troupe… faute de poudre à canons !. L'empereur y déjeune avant de poursuivre sa marche triomphale vers Paris. C'est le début de la période des « Cent-Jours ».
  • 1940-1942 : la citadelle est transformée en camp d'internement par décret du 18 novembre 1939, puis un centre de séjour surveillé : jusqu'en mai 1940, on y trouve des détenus dits « gens sans aveux » (de droit commun) ; puis arrivée des détenus politiques (ainsi le 11 mars 1941 : « 255 repris de justice, 63 indésirables étrangers et 51 issus des compagnies spéciales »).
  • 1942-1944 : la citadelle a servi de prison aux Allemands, qui y enferment des prisonniers politiques pendant l'occupation. Ceux-ci seront délivrés le 21 juillet 1944 par les maquisards du groupe F.T.P du maquis de Bayons dirigé par Yvan Beck. Cette évasion rend furieux le commandement allemand, qui prendra une cinquantaine d'habitants en otages et attaquera le 26 Juillet le maquis à Bayons.
  • 1944 : le 15 août, les B26 « Marauder » français et des « forteresses volantes » américaines du 42th Bomber Wing tentent de couper le pont ferroviaire et le pont routier qui enjambent la Durance. La météo n'est pas très favorable. Les accès sont atteints, mais les ponts ne sont pas détruits. Le wing de l'USAAF, forcé à une manœuvre d'évitement après son premier passage se libère des bombes non larguées et plusieurs tombent sur la ville. On déplorera plus de 300 victimes parmi la population civile. Le 17 août, une formation de B-26 français revient sur les lieux et réussit cette fois à détruire les objectifs avec succès. Le résultat de ces bombardements alliés : une grande partie de la ville fut détruite, et la citadelle gravement endommagée.
  • 1944-1945 : On y trouve ensuite des prisonniers pour marché noir et, à la fin de la guerre, des prisonniers pour collaboration.
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