Les communications entre aéronefs et les stations au sol sont codifiées et réglementées dans le but d'éviter les erreurs d'interprétation. Elles sont concises, précises et font appel à une phraséologie conventionnelle. Elles se déroulent en général dans la langue du pays survolé ou en langue anglaise.
Il existe sept langues aéronautiques officielles (anglais, français, chinois, russe, arabe, espagnol et indien). L’anglais reste la langue ‘’’internationale’’’ officielle utilisée quand aucun membre d’équipage ne parle l’une des autres langues.
De manière générale, on distingue deux types de messages :
Les communications directes entre aéronefs ne sont autorisées qu'après accord de l'organisme au sol gérant la fréquence de transmission ou doivent utiliser la fréquence dédiée de 123,45 MHz.
Chaque station est identifiée par un indicatif. Pour un aéronef, il correspond à l'un des types suivants :
Pour une station au sol, il correspond au nom de l'emplacement suivi d'un suffixe indiquant le service rendu parmi les suivants : opérations, délivrance, trafic, sol, tour, approche, contrôle, radar, arrivée, départ, précision, gonio, information (exemple : Orly radar).
Les messages ont une priorité en fonction de leur catégorie parmi les suivantes :
Ils doivent être le plus précis et concis possible (ex : "Orly tour bonjour, Air France 562, établi ILS 26").
La fréquence de détresse internationale est 121,500 MHz de la bande aéronautique VHF.
L’augmentation du trafic aérien entraîne celle du nombre des messages échangés entre les avions et le sol. La saturation ne pourra être évitée que par un changement de technologie : le transport aérien commercial utilise un système de transmission de messages écrits beaucoup plus rapide et fiable.