Deux entiers a et b sont dits congruents modulo n, où n est un entier supérieur ou égal à 2, si l'une des conditions équivalentes suivantes est vérifiée :
leur différence est divisible par n ; (il existe un entier k tel que a − b = kn )
Élévation à n'importe quelle puissance : on applique de façon répétée la propriété ci-dessus de la multiplication,
pour a2=a1 et b2=b1, puis
pour a2=a12 et b2=b12,
pour a2=a13 et b2=b13, etc.
on obtient ainsi de proche en proche :
a12 ≡ b12 (n), puis
a13 ≡ b13 (n),
a14 ≡ b14 (n), etc.
(Cette démonstration peut être formalisée par un raisonnement par récurrence.)
On peut parler d'une certaine « compatibilité » avec les opérations d'addition et de multiplication des entiers, c'est-à-dire de « compatibilité » avec la structure d'anneau de (Z,+,*)). Ces quelques propriétés vont nous permettre de définir le domaine de l'arithmétique modulaire : les ensembles quotients Z/nZ.