Chez cette espèce au dimorphisme sexuel assez marqué, le coq se distingue de la poule par sa taille plus importante, par sa crête rouge vif sur la tête et ses barbillons plus développés, par ses ergots, par les coloris plus éclatants de son plumage et par sa queue en panache de plumes noires avec des reflets bleu, pourpre et vert (c'est la couleur dont a hérité l'emblème national français, le coq gaulois). Le plumage de la femelle est typique de cette famille d'oiseaux : conçu pour le camouflage car elle seule s'occupe des œufs et des poussins. La crête des poules sauvages est inexistante. Pendant la saison de reproduction, les coqs annoncent leur présence avec l'appel bien connu de "cocorico". Ceci sert à attirer les femelles et à tenir à distance ou défier d'éventuels mâles concurrents présents dans les environs. Les pattes du coq portent des ergots au-dessus du pied qu'ils utilisent pour se défendre et pour se battre. Le vol pour ces oiseaux est presque limité à atteindre leurs perchoirs au coucher du Soleil dans les arbres ou tout autre endroit élevé qui les met à l'abri des prédateurs, et pour la fuite devant un danger immédiat durant le jour.
La recherche actuelle concernant l'intégrité génétique de cette espèce semble montrer que la forme pure est tout à fait rare et peut même être éteinte, seulement représentée à l'état sauvage par des oiseaux avec de divers degrés de croisement avec des animaux de races domestiques de l'espèce.
Les coqs sauvages ont la particularité d'avoir deux phases de plumage (une double mue), alors que les coqs domestiques n'en ont qu'une, au mois d'août :
Lors de métissage avec des souches domestiques, cette spécificité disparait ; c'est ainsi que l'on identifie les sujets sauvages purs et que l'on peut les différencier des sujets domestiques et/ou métis.