Dark City - Définition

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Dark City est un film australo-américain réalisé par Alex Proyas, sorti en 1998.

Synopsis

Tout commence dans une salle de bain.On y voit un homme sur le front duquel perle une goutte de sang, dans une baignoire. Une lampe vacille, l'homme se réveille. Confusion et incompréhension sont alors son lot lorsqu'il s'aperçoit qu'il est dans un étrange hôtel et qu'il est recherché pour des meurtres dont il n'a aucun souvenir. On apprend, en suivant l'homme dans sa quête d'identité et de mémoire, qu'il s'appelle John Murdock et qu'il est poursuivi par un détective du nom de Bumstead pour les meurtres qu'il aurait commis. Bientôt, il comprend que les choses ne sont pas comme elles devraient l'être lorsqu'il voit la ville entière s'endormir brusquement et que tout change. C'est alors qu'apparaissent les « Étrangers ».

Fiche technique

  • Titre : Dark City
  • Réalisation : Alex Proyas
  • Scénario : Alex Proyas, Lem Dobbs et David S. Goyer
  • Production : Andrew Mason, Alex Proyas, Michael De Luca et Brian Witten
  • Sociétés de production : Mystery Clock Cinema et New Line Cinema
  • Budget : 27 millions de dollars
  • Musique : Trevor Jones
  • Photographie : Dariusz Wolski
  • Montage : Dov Hoenig
  • Décors : George Liddle et Patrick Tatopoulos
  • Costumes : Liz Keogh
  • Pays d'origine : Australie  Australie, États-Unis  États-Unis
  • Format : Couleurs - 2,35:1 - DTS / Dolby Digital / SDDS - 35 mm
  • Genre : Fantastique
  • Durée : 100 minutes
  • Dates de sortie :
    • États-Unis  États-Unis : 27 février 1998
    • France  France : 20 mai 1998
    • Suisse  Suisse : 29 juillet 1998
    • Australie  Australie : 6 août 1998

Commentaires

Influence de Metropolis.

C'est un film très noir qui semble mélanger la science-fiction et les comics américains, avec une touche prononcée d'ésotérisme.

La spirale est une figure qui revient fréquemment dans le film : marques sur le corps de la femme, labyrinthe des rats, forme des nuages... C'est le symbole du temps, alliant la notion de temps cyclique (cycle des journées, des saisons, de la vie) et la notion de temps linéaire (progression, changement). Les hommes, tels les rats du laboratoires, sont entraînés par cette spirale.

Daniel Paul Schreber est le nom d'un "patient" de Sigmund Freud, dans une étude de cas consacré à la paranoïa. Le nom très approchant du docteur du film n'est pas un hasard, le scénario utilisant de nombreux éléments de cette étude sur la paranoïa.

Le héros, John Murdoch, vit dans une chambre d'hôtel portant le numéro 614. Ce chiffre pourrait se référer à l'évangile selon St Jean dans lequel le chapitre 6:14 traite de l'arrivée du Messie.

Le film traite aussi, par le biais de son héros, de la puissance de la volonté sur le monde matériel, et de l'importance de se rebeller contre une volonté extérieure.

Les décors du film ont été réutilisés pour le tournage de Matrix : notamment pour la scène d'introduction où Trinity échappe aux agents en sautant d'immeubles en immeubles. (1999).

La scène de fin sur la jetée avec Jennifer Connelly a été reproduite quasiment à l'identique dans Requiem for a Dream, quand Harry - Jared Leto - rêve, ainsi que dans le film House of sand and fog.

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