Dès 1875, il inspire Le Voyage dans la Lune (opéra-féerie) de Jacques Offenbach, joué successivement au Théâtre de la Gaîté, puis au Théâtre du Châtelet. Pour les auteurs de science-fiction, c'est une référence incontournable. Dans le roman de H. G. Wells, The First Men in the Moon (1901), qui retrace également les péripéties d'un premier voyage vers la lune, un des protagonistes, Bedford, l'évoque au cours d'une conversation. Son interlocuteur, un scientifique (petite pique envoyée à l'auteur de De la Terre à la lune ou aux scientifiques ?), prétend qu'il ne sait pas de quoi Bedford veut parler. En 2008, l'acteur allemand Rufus Beck met en scène un one-man-show intitulé De la terre à la lune, dans lequel il joue à la fois Michel Ardan, Maston, Nicholl et Barbicane.
Le cinéma rendra plusieurs fois hommage au roman de Jules Verne. Il inspire le premier film de science-fiction de Georges Méliès, Le Voyage dans la Lune, en 1902. Il est suivi en 1908 d'une autre adaptation, Excursion dans la lune réalisée par l'Espagnol Segundo de Chomón pour Pathé. En 1958, le réalisateur américain Byron Haskin dirige Joseph Cotten, qui joue Barbicane, dans une nouvelle mouture cinématographique du roman. En 1967 paraît une comédie britannique loufoque, Jules Verne's Rocket to the Moon avec Burl Ives et Terry-Thomas. En 1986, la télévision suisse l'adapte avec Le Voyage dans la lune. C'est encore à la télévision que paraît en 1998 le feuilleton De la Terre à la Lune.
Space Mountain: De la Terre à la Lune, une attraction de Parc Disneyland qui s'inspirait librement du roman de Jules Verne et du film de Méliès, offrait aux visiteurs l'atmosphère du roman, avec son décor d'époque et son esthétique industrielle. L'attraction fut modernisée en 2005.
En 1995 à la télévision la BBC réalisa un documentaire sur la création de Space Mountain, "Shoot For The Moon". Cette émission de 44 minutes suivait les efforts de Tim Delaney et son équipe pour adapter De la terre à la lune de Jules Verne.
Le roman et ses suites ont également inspiré le jeu vidéo Voyage au cœur de la Lune, développé par Kheops Studio dans la collection "Jules Verne".
Selon Arthur B. Evans, Verne était mécontent des traductions de ses ouvrages. Les éditeurs américains, en particulier, n'hésitaient pas à censurer voire réécrire des passages entiers jugés ennuyeux (les passages techniques) ou tendancieux (les critiques contre les Anglo-saxons, la mention du darwinisme dans Vingt mille lieues sous les mers). Souvent bâclées, ces traductions avaient néanmoins un grand succès. De la terre à la lune a été ainsi traduit deux fois en anglais, sous le titre From the Earth to the Moon (Mercier Lewis, 1874) puis The Baltimore Gun Club (1875, Edward Roth).
Ces versions médiocres et tronquées font qu'outre-Atlantique Jules Verne est longtemps considéré comme un auteur pour la jeunesse et ne rencontre pas en Amérique les lecteurs adultes qui ont contribué à sa popularité dans le reste du monde. Il faut attendre les années soixante, au XXe siècle, pour que le public ait accès à des textes plus proches de l'original, suite à la parution d'une nouvelle version de Vingt mille lieues sous les mers de Walter James Miller, dont la préface "Jules Verne en Amérique", dénonce la corruption des textes édités en anglais. Le public américain redécouvre alors un des pères de la science-fiction et de nouvelles traductions se succèdent :
Cependant les anciennes traductions tombées dans le domaine public continuent à circuler et figurent toujours au catalogue d'éditeurs peu scrupuleux.
La traduction italienne du roman (Dalla Terra alla Luna, 1865) due à G. Pizzigoni, décida en partie de la vocation du jeune Vito Volterra.
Les critiques ont souvent rapproché des œuvres ultérieures du roman de Jules Verne. Robert Heinlein, auteur de Rocket Ship Galileo, qui décrit un groupe de jeunes amateurs construisant une fusée lunaire avouait avoir lu Verne et Wells dans son enfance. Michel Deligne et Jean-Paul Tomasi (Tintin Chez Jules Verne) ont cherché à montrer la parenté de thèmes entre l'auteur de Vingt mille lieues sous les mers et De la terre à la lune avec celui de Le Trésor de Rackam le Rouge et On a marché sur la lune. Bien qu'Hergé n'ait jamais admis avoir été un lecteur de Jules Verne, des tintinologues ont relevé de nombreuses correspondances entre les deux auteurs, notamment le découpage en deux volumes de l'aventure lunaire : Objectif Lune consacré à la préparation du voyage comme le premier volume de Verne De la terre à la lune et On a marché sur la Lune, consacré au voyage dans l'espace, comme Autour de la lune.