Douze Colonies - Définition

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Introduction

Les Douze Colonies de l'Homme ou Douze Colonies de Kobol constituent la principale civilisation humaine dans l'univers fictif des séries télévisées de science-fiction Galactica et Battlestar Galactica. On les appelle plus couramment Colonies de Kobol ou plus simplement Les Colonies. Leurs habitants sont appelés les Coloniaux.

Ce qui suit dévoile des moments clés de l’intrigue.

Les colonies

Les Douze Colonies ont été fondées par des colons venus de Kobol, berceau de l'espèce humaine. Dans la série originale, les douze tribus humaines se sont installées sur douze planètes différentes dans le système stellaire binaire de Cyranus. La série réinventée n'a jamais été claire quant à la disposition des mondes des Douze Colonies, cependant le producteur Ronald D. Moore laisse entendre que toutes les planètes colonisées se trouvaient dans le même système planétaire, comme décrit dans la série originale. Dans la série Caprica, les 12 planètes gravitent dans un système solaire de trois étoiles.

Dans la série remasteurisée, on peut entendre un des passagers du Vol Colonial 798 qui se rend à Caprica s'enquérir auprès de la secrétaire à l'éducation Roslin le sort des habitants de "Trevor". S'agit il d'une autre colonie? Probablement le nom d'une ville importante de l'une des douze colonies ou alors le nom d'une lune de l'une des colonies de Kobol...(Episode pilote, scène de l'annonce de la secretaire d'Etat à l'éducation Roslin des frappes nucléaire sur Caprica et 3 autres colonies.)

La population humaine des Douze Colonies (estimée à vingt milliards d'êtres dans Battlestar Galactica) a été virtuellement exterminée par les cylons lors de la destruction des Douze Colonies. Moins de 50 000 survivants ont échappé à l'holocauste à bord d'une flotte de vaisseaux civils menés par le battlestar Galactica.

Chaque colonie porte un nom dérivé du nom latin des constellations de l'écliptique (zodiaque):

Constellation Nom dans Galactica Nom dans Battlestar Galactica
Verseau Inconnu Aquaria
Bélier Aeries Aerelon
Cancer Inconnu (sans doute Orion) Canceron
Capricorne Caprica Caprica
Gémeaux Gemoni Gemenon
Lion Inconnu Leonis
Balance Inconnu Libra
Poissons Picon Picon
Sagittaire Sagitara Sagitaron
Scorpion Scorpia Scorpia
Taureau Taura Tauron
Vierge Virgon Virgon

Notes sur les colonies dans Galactica

  • Dans la version originale de Galactica, les colonies basées sur les constellations du Cancer, du Lion, de la Balance et du Verseau n'ont jamais été nommées. Étant donné les connotations négatives du nom, le nom « Orion » a remplacé « Cancer ». Le comte Baltar était le dictateur d'Orion avant de trahir les colonies.
  • Les colonies parlent différentes langues. La langue de Gemoni est parlée à plusieurs reprises et, par exemple, « Terra » y signifie « Terre ».
  • À diverses reprises, Adama déclare que Sagitara avait « le meilleur système de défense des Colonies ».

Notes sur les colonies dans Battlestar Galactica

  • Si toutes les colonies parlent la même langue, la série prend soin de distinguer l'origine des colons par leur accent ou leur dialecte.
  • Les habitants de Gemenon sont présentés comme des extrémistes religieux, attachés à une interprétation littérale des écritures. Ils exècrent la pratique de l'avortement, pourtant autorisée par la loi.
  • La série donne des Sagitarrons l'image d'une colonie délaissée, privée du droit de vote, victime séculaire de pouvoirs tyranniques tant extérieurs que domestiques. Les Sagitarrons ne croient pas en la médecine moderne et soignent maladies et blessures à l'aide de remèdes traditionnels et de prières.
  • Gemenon, Sagitarron et Aerelon sont présentées comme des « colonies pauvres » dont la plupart des habitants sont des cols bleus, tandis que Caprica, Tauron et Virgon fournissent une élite éduquée de col blancs. Capitale des Colonies, Caprica est particulièrement cosmopolite et les attitudes religieuses des Capricains contrastent nettement avec celles des habitants de Gemenon et Sagitarron.
  • Aerelon est essentiellement une colonie fermière et Gaïus Baltar la décrit comme le « garde-manger » des Douze Colonies. Pour faire la démonstration de l'accent régional d'Aerelon, James Callis se livre dans un passage à une imitation de l'accent du Yorkshire, stéréotype de l'accent des milieux populaires, ce qui permet à son personnage de suggérer que l'environnement de la planète est celui d'une société rurale et arriérée.
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