Église des Augustins (Marseille) - Définition

Source: Wikipédia sous licence CC-BY-SA 3.0.
La liste des auteurs de cet article est disponible ici.

Bibliographie

  • André Bouyala d'Arnaud, Evocation du vieux Marseille, les éditions de minuit, Paris, 1961, p. 98-100
  • Paul Amargier, Régis Bertrand, Auguste Juès, Pierre Santoni, A Marseille, Saint-Ferréol les Augustins, 1991.

L’église actuelle

Autel des Augustins
sculpté par Dominique Fossaty

L’église actuelle comporte une nef centrale et six chapelles latérales, trois de chaque côté, qui possèdent chacune une décoration particulière.

En entrant à gauche, côté de l’évangile, il y a :

  • dans la première chapelle, un bloc de marbre noir qui supportait autrefois le mausolée de la famille Montolieu. Le remarquable retable de l'autel des portefaix, classé par les Beaux-Arts en 1911, possède en son centre un magnifique tableau de Michel Serre (1658-1733) représentant Saint Pierre à gauche et Saint Paul à droite implorant Notre-Dame des grâces.
  • Dans la deuxième chapelle, le tombeau des familles Vincent et de Candolle. Les enfeus, niches à fond plat abritant un tombeau, sont réapparus lors d’un décapage des murs effectués en 1978. Ainsi deux écus sculptés en relief sont visibles : celui de gauche « écartelé d’or et d'azur » est aux armes de la famille de Candolle, celui de droite reprend à dextre les armes de Candolle et à sénestre celles de Vincent « d’or émanché de gueules ». Il s'agit de la tombe de Paulette de Vincent épouse de Jacques de Candolle.
  • Dans la troisième chapelle, les restes du tombeau de la famille Mazenod, surmonté d’un retable de style Louis XIII. Dans cette chapelle est également exposé le reliquaire de Saint Louis d'Anjou, frère aîné du roi Robert Ier de Naples, qu'il ne faut pas confondre avec son grand oncle Saint Louis, roi de France. Le cours Saint-Louis à Marseille est dédié à ce Saint et non à Louis IX. Son tombeau se trouvait autrefois dans l’église des Franciscains, rue Tapis Vert. Ses restes furent emportées lors du siège de Marseille en 1423 par les troupes d'Alphonse V d'Aragon et emmenés en Espagne et déposés dans la cathédrale de Valence. Ces reliques restituées à Marseille par l’évêque de Valence en 1956 ont été volées en 1993. Il est malheureux de constater que ces reliques qui sont restées 522 ans en Espagne sans dommage, n'ont pu rester plus de 37 ans à Marseille. On peut également admirer un buste en bois doré du XVIIIe siècle représentant Saint Ferréol et une toile de Michel Serre représentant Sainte Marguerite.

En entrant à droite, côté épître, il y a :

  • dans la première chapelle, un baptistère avec en son centre la figure d’un ange en relief. Cette chapelle est dédiée à Notre-Dame de la ceinture, patronne des personnes qu'un malheur ou un deuil de famille a frappé. L’archiconfrérie de Notre-Dame de la ceinture a été instituée sous le pontificat d'Eugène IV pour célébrer le culte de la Saint Vierge consolatrice des affligés. Les membres de cette confrérie ceignaient leurs reins d'une ceinture de cuir en souvenir d’une grâce accordée à Saint Augustin et à Sainte Monique à qui la Vierge apparut leur remettant la ceinture qu’elle portait.
  • dans le deuxième chapelle se trouvent deux statues : A droite Jeanne d’Arc sculptée par Louis Botinelly. Cette œuvre rappelle celle qu'il avait réalisée pour l'église des Réformés. A gauche, Sainte Thérèse de l’enfant Jésus, sculptée par Élie-Jean Vézien.
  • dans la troisième chapelle, une toile de Michel Serre représentant le repos pendant la fuite en Égypte, qui provient d'une chapelle de la maison de l’Oratoire et faisait partie d'une série de trois toiles consacrées à l’enfance de Jésus.
Information icon.svg
Page générée en 0.121 seconde(s) - site hébergé chez Contabo
Ce site fait l'objet d'une déclaration à la CNIL sous le numéro de dossier 1037632
A propos - Informations légales
Version anglaise | Version allemande | Version espagnole | Version portugaise