Énergie en Iran - Définition

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Introduction

Énergie en Iran
Cheminée de torchage, dans le champ pétrolifère de la province de Khuzestan.
Cheminée de torchage, dans le champ pétrolifère de la province de Khuzestan.
Bilan énergétique (2006)
Offre d'énergie primaire (TPES) 170,9 M tep
(7 155 PJ)
par agent gaz naturel : 51,5 %
pétrole : 46,3 %
électricité : 0,9 %
charbon : 0,7 %
autres renouvelables : 0,5 %
Énergies renouvelables 1,5 %
Consommation totale (TFC) 127,3 M tep
(5 331,1 PJ)
par habitant 1,8 tep/hab.
(76 GJ/hab.)
par secteur ménages : 34,5 %
industrie : 23,1 %
transports : 29,5 %
services : 8,1 %
agriculture : 4,1 %
Électricité (2006)
Production 201,03 TWh
par filière thermique : 90,9 %
hydro : 9,1 %
Sources
Agence internationale de l'énergie
  • (en) 2006 Energy Balance for Iran, Islamic Republic of

Le secteur de l'énergie en Iran est extrêmement important dans l'économie nationale. L'Iran est un important pays exportateur de pétrole, et a été le premier pays du Moyen-Orient à exploiter cette ressource, depuis 1913. Le pays possède également les deuxièmes réserves mondiales de gaz et cherche à se doter de capacités nucléaires civiles en vue de produire de l'énergie avec cette source alternative au pétrole et au gaz.

Présentation du secteur de l'énergie en Iran

L'Iran détient 10% des Réserves pétrolières prouvées mondiales et 15% des réserves de gaz. C'est le second exportateur de l'OPEP et le quatrième exportateur mondial de pétrole.
Le barrage Karun-3 et sa centrale hydroélectrique ont été mises en service en 2005. La centrale, d'une puissance installée de 2 000 MW produit en moyenne 4 137 GWh d'énergie par année.

L'Iran détient 10% des réserves pétrolières mondiales prouvées (ce qui place le pays à la 3e place dans le monde). Les gisements de pétrole sont situés au nord de l'Iran et en offshore dans les eaux du golfe Persique. Le rendement de l'industrie pétrolière a été en moyenne de 4 millions de barils par jour en 2005. Le rendement maximal a été de 6 millions de barils par jour en 1974. Après la révolution iranienne de 1979, le gouvernement a réduit la production de pétrole quotidienne dans l'optique d'une politique de conservation des réserves de pétrole. D'autres baisses de la production de pétrole se sont produites lors des dommages aux installations pétrolières survenues pendant la guerre avec l'Irak. Au début des années 2000, l'infrastructure industrielle était de plus en plus inefficace en raison des retards technologiques. Peu de forages d'exploration ont été effectués en 2005.

Malgré ses réserves de pétrole importantes, l'Iran a dépensé en 2005 quatre milliards de dollars pour des importations de carburant. Ces importations sont dues à une sous-capacité de raffinage dans le pays et à une consommation nationale en constante augmentation. Des subventions sur le prix du carburant sont accordées par l'État aux particuliers. De plus, la contrebande de carburant iranien bon marché vers les pays voisins est assez répandue.

L'Iran possède également les secondes réserves de gaz naturel mondiales (15% du total mondial) ; celles-ci sont exploitées principalement pour l'usage domestique. En 2005, une grande partie des réserves naturelles de gaz de l'Iran demeuraient inexploitées.

À partir de 2004, l'addition de nouvelles stations hydroélectriques et l'amélioration des centrales thermiques au charbon et au pétrole ont porté la capacité énergétique à 33 000 mégawatts. Avec la construction de du barrage Karun-3 dans le Khuzestan, l'Iran a émergé en tant qu'important constructeur de barrages au cours des dernières années, tandis que son gaspillage d'énergie électrique atteint $1,1 milliards en 2006.

L'énergie utilisée en Iran est de sources multiples : environ 75 % proviennent du gaz naturel, 18 % du pétrole, et 7 % de l'énergie hydroélectrique. En 2004, l'Iran a ouvert son premier parc éolien et des centrales géothermiques, et la première Centrale solaire est à prévoir d'ici 2009. La démographie et l'industrialisation intensive font augmenter la demande en énergie électrique de 8 % par an. Le but du gouvernement est d'atteindre une capacité installée de 53 000 mégawatts d'ici 2010 en mettant en service de nouvelles centrales thermiques au gaz financées par des producteurs indépendants d'énergie (y compris ceux s'appuyant sur des investissements étrangers) et en y ajoutant la capacité de production énergétique hydroélectrique et nucléaire. L'Iran projette de produire 6 000 MW d'électricité par la technologie nucléaire d'ici 2010 pour satisfaire sa demande croissante d'énergie. La première centrale nucléaire produisant de l'électricité est un réacteur à eau pressurisée de type VVER-1000 de 915 MW, dont la construction (avec l'aide des Russes) est en cours et devrait se terminer fin 2007.

En 2005 les importations d'électricité de l'Iran étaient plus importantes que ses exportations d'environ 500 millions de kilowatt-heures ; des échanges d'électricité sont faits avec tous les pays voisins excepté l'Irak. Une recherche du ministère iranien de l'énergie a indiqué qu'entre 15 000 à 20 000 mégawatts d'électricité devraient être produits en Iran dans les 20 prochaines années.

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