Ferme verticale - Définition

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Caractéristiques d'une ferme verticale

Despommier estimait qu'en utilisant les technologies disponibles en 1999, une ferme verticale occupant la place îlot urbain, et haute de 30 étages pourrait alimenter 10.000 personnes. Des fermes verticales d'au moins 200 mètres (pour 30 à 40 étages) sont techniquement plausibles.
Elles visent un rendement 4 à 5 fois supérieur au rendement moyen de l'agriculture actuelle.
Des capteurs situés dans le plafond de chaque étage pourraient même recueillir l'évapotranspiration des plantes pour produire de l'eau pure.
les sous-sols pourrait également servir au traitement des eaux usées en installant une unité de traitement des eaux, incluant éventuellement un dispositif de méthanisation (par exemple dans le sous-sol, source d'énergie, le CO2 étant ensuite réutilisé comme "engrais gazeux" pour les plantes.

Projets

Ce concept s'est d'abord fait connaître du grand public par un article de Lisa Chamberlain dans le New York. Depuis 2007, des articles ont été publiés par le The New York Times, U.S. News & World Report, Popular Science et Maxim, entre autres. Le concept a plusieurs fois aussi été présenté lors de reportages télévisés.


Des premières fermes verticales sont évoquées comme projets à Las Vegas (Nevada), à Incheon (Corée), à Abou Dabi et Dubai (Émirats arabes unis), à Nashville (Tennessee) ou encore dans la future ville écologique de Dongtan, en Chine.

Des projets de fermes verticales à bas coûts commencent également à apparaitre dans les pays en voie de développement comme le Burkina Faso où un projet de tour maraîchère de 400m² basé sur le système Courtirey va être réalisé dans la ville de Toussiana

Débats et critiques

Parce que des surfaces ou bassins de cultures empilés verticalement manqueraient de lumière naturelle équivalente à celle qui alimente une surface équivalente en milieu agricole rural, une tour agricole nécessiterait un apport important de lumière sous forme d'éclairage artificiel, ainsi que dans certains pays, du chauffage toute ou partie de l'année. Des critiques estiment que les frais d'éclairage artificiel des cultures poussant dans les étages inférieurs seraient rhédibitoires pour un projet rentable. En fait, certaines cultures sous serres (ex : tomates aux Pays-Bas) se pratiquent depuis plusieurs années déjà toute l'année, et sous un éclairage artificiel maintenu toute la nuit.

Les partisans d'une « agriculture verticale » doivent encore montrer que les coûts de production (incluant la production d'énergie à partir de sources renouvelables) pourraient être équilibrés par les économies faites sur les coûts de production et surtout de transport des filières agro-alimentaires existantes.

Despommier estime que des cultures hydroponique ou aéroponique bien conduites, associées à la production d'énergies renouvelables locales (éolienne et solaire) et au recyclage des matériaux de production (dont en particulier l'eau) permettraient une forte augmentation de productivité, mais il reste à démontrer que ce type d'agriculture ne favoriserait pas certains parasites ou certaines maladies des plantes. Il estime que si la culture se faisait toute l'année, la productivité serait 5 à 6 fois plus élevée, et jusqu'à 30 fois pour certaines cultures (fraises par exemple).

Production

Elle produirait des fruits et légumes par culture hydroponique ou aéroponique (permettant de mettre plusieurs couches de cultures par étages), ainsi que des champignons comestibles et des algues toute l'année. Certains projets intègrent des animaux et produits animaux (poulets et des œufs, poisson ou cochon).

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