Frank Whittle - Définition

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Introduction

Frank Whittle
Naissance 1er juin 1907
Coventry
Décès 9 août 1996
Columbia (Maryland)
Nationalité  Royaume-Uni
Pays de résidence États-Unis  États-Unis
Profession(s) ingénieur, officier de la Royal Air Force
Distinctions Chevalier commandeur de l'Ordre de l’Empire britannique (KBE) en 1948

Membre de l'Ordre du Mérite britannique (OM) en 1986
Membre de la Royal Society

Conjoint(s) Dorothy Lee mai 1930, Hazel Hall
Enfant(s) deux fils

Sir Frank Whittle, né le 1er juin 1907 à Coventry et mort le 9 août 1996 à Columbia (Maryland), était un ingénieur britannique, officier de la Royal Air Force.

Il est l'inventeur du réacteur qu'il breveta le 16 janvier 1930. La RAF n'était pas convaincue du bien fondé des principes défendus par Whittle et son brevet ne fut plus protégé en 1935 car il n'en paya pas les droits. Mais avec deux anciens de la RAF, il créa une petite structure la Power Jets Ltd et se mettant à temps partiel il réussit à construire un premier réacteur qui tourna le 12 avril 1937. Il était porteur de nombreuses distinctions (OM, KBE, FRS, Hon FRAeS (en)).

(Pour voir une photo de Frank Whittle prononçant un discours devant les employés du Flight Propulsion Research Laboratory (devenu entre temps le Glenn Research Center de la NASA) aux États-Unis, en 1946, prière de consulter Wikipedia en langue anglaise).

Vers la fin de la Seconde Guerre mondiale, les recherches de Whittle aboutirent au développement des moteurs les plus puissants jusqu’à la fin de la décennie. Whittle et l’ingénieur allemand Hans von Ohain (qui avait conçu et breveté un moteur à réaction en 1936 et à qui il reprochait de lui avoir volé son idée) se rencontrèrent après la guerre. Ohain put cependant le convaincre de l’origine indépendante de son invention et ils devinrent ensuite de bons amis (voir liens).

Les débuts

Whittle était né à Coventry en Angleterre. Son père était mécanicien. Il quitta le collège Leamington en 1923 et s’engagea dans la RAF. Pendant son apprentissage pour devenir mécanicien aéronautique dans la RAF (d’abord à Cranwell (en) puis à Halton), il ne cessa de travailler pour la société « Model Aircraft » où il construisit des répliques dont la qualité attira l’attention de son officier qui le considérait comme un génie mathématique.

Il fut même si impressionné qu’il le recommanda pour suivre une formation d’officier à l’école de Cranwell (Lincolnshire) en 1926, chose rare pour un roturier dans une structure militaire encore très marquée par la conscience des classes. Pour Whittle ce fut la chance de sa vie, pas tellement dans l’optique de devenir officier mais surtout parce que la formation incluait le pilotage. Seul un pour cent des apprentis terminait habituellement la formation. Whittle termina cependant second de sa classe à 21 ans en 1928 dans les matières « académiques » et avec la mention « pilote exceptionnel et au-dessus de la moyenne ».

L’une des exigences du cycle d’études consistait à écrire un mémoire. Whittle décida d’écrire le sien sur les futurs développements dans l’aéronautique, notamment le vol à haute vitesse et haute altitude (au-dessus de 800 km/h). Il démontra que les améliorations des moteurs à hélice par petites étapes avaient peu de chances de rendre routiniers les vols avec de tels niveaux de performances. Il décrivit au contraire ce qui fut plus tard l'ancêtre du moteur à réaction, c'est-à-dire un moteur à piston fournissant de l’air comprimé à une chambre de combustion dont les gaz d’échappement fourniraient la poussée nécessaire au déplacement de l’aéronef (motorjet ou thermojet en anglais), autrement dit, un système de « réchauffe » (ou post-combustion) fixé à un moteur à explosion). L’idée n’était pas nouvelle, on en parlait déjà dans l’industrie, mais Whittle démontrait que du fait de la raréfaction de l’air, son efficacité augmenterait avec l’altitude. Sur un vol long-courrier, une liaison transatlantique dans l’exemple qu’il avait choisi, le moteur fonctionnerait la plupart du temps à haute altitude et ses performances dépasseraient par conséquent celles des moteurs conventionnels.

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