On peut distinguer deux rôles dans ces processus.
En se basant sur le fait que mieux vaut prévenir que guérir, mettre en place des processus de contrôle qui permettront de réduire le nombre d'incidents sur le système permet d'améliorer la disponibilité. Deux processus permettent de jouer ce rôle :
En mettant en place ces deux processus, de nombreux incidents peuvent être évités.
Les pannes finissent toujours par arriver. A ce moment-là, le processus de reprise en cas d'erreur est primordial pour que le service soit restauré au plus vite. Ce processus doit avoir un objectif : permettre à l'utilisateur d'utiliser un service le plus rapidement possible. La réparation définitive doit donc être évitée car elle prend beaucoup plus de temps. Ce processus devra donc mettre en place une solution de contournement du problème.
Lors du dysfonctionnement d’un composant redondé et après l’avoir réparé, on peut souhaiter le réintroduire en service actif, vérifier son bon fonctionnement effectif, mais sans que les résultats soient utilisés. Dans ce cas, les entrées sont traitées par un (ou plusieurs) composants réputés fiables. Ceux-ci produisent le résultat exploité par le reste du système. Les mêmes entrées sont également traitées par le composant réintroduit qui est dit en mode « shadow ». On peut vérifier le bon fonctionnement du composant en comparant les résultats produits avec ceux des composants fiables. Ce procédé est souvent utilisé dans les systèmes à base de vote car il suffit d’exclure le composant en mode « shadow » du vote final.
Un cluster haute disponibilité (par opposition à un cluster de calcul) est une grappe d'ordinateurs dont le but est d'assurer un service en évitant au maximum les indisponibilités.
Exemples d'application de clustering dans le monde UNIX (fonctionnant sous AIX ou Linux) :