Dans le folklore de l'île de Man un Arkan Sonney, mot mannois signifiant hérisson (littéralement oursin chanceux), est une créature féerique ressemblant à un cochon doté de longs poils. Ils sont censées porter chance à celui qui les capture. La légende veut qu'ils fuient les hommes et que, celui qui en attrape un, trouve un morceau d'argent dans sa poche.
Le hérisson de Roujan est l'un des animaux totémiques de l'Hérault, un département français.
Au Moyen Âge, les hérissons n'ont pas connu un sort toujours heureux. Cet animal faisait parfois partie de la liste d’ingrédients pour la fabrication de concoctions médicinales empiriques. Par exemple, on croyait que les cendres de la peau des hérissons avaient la caractéristique d’enrayer les problèmes de calvitie. On pensait aussi que la vision de nuit pouvait être améliorée simplement en mangeant l’œil droit d’un hérisson préalablement frit dans l’huile de lin.
Au Pays basque, à Laudio et à Larrabezua, un met aux enfants des dents de hérisson en amulette (Kutun), pour provoquer la première dentition.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, le hérisson était le plat quasi-quotidien des tziganes de France et d'Europe, qui l'appellent « niglo ». D'où l'expression qui désigne la seule manière connue en France de manger du hérisson : « à la roumaine » (ou selon les variantes, à la bulgare, à la hongroise, etc). Ce plat, assez connu jusqu'au début du XXe siècle, est très peu consommé actuellement.
Nigloland est aussi un parc d'attractions situé à Dolancourt dans l'Aube, fondé par deux frères et anciens forains, nommé ainsi en hommage à leur mascotte, le « niglo » (hérisson).