Les hydrates de méthane sont une explication proposée pour la perte de nombreux navires dans le triangle des Bermudes : la région possèderait d’importantes quantités d’hydrates de méthane peu stables, et de temps à autre, du gaz serait relâché. Si un navire se trouve par malchance à cet endroit pendant une éruption, il se retrouve dans de l’eau mousseuse et ne flotte plus ; il coule alors à pic en raison de la flottaison qui s’en trouve diminuée. Cette force de flottaison équivaut au poids de liquide déplacé sous la ligne de flottaison du navire. Si le liquide est mousseux, sa densité est diminuée, donc le navire doit s’enfoncer en dessous de sa ligne de flottaison normale, et il finit par couler s’il s’enfonce au-delà de la limite de la coque.
De plus, il a été expérimenté lors de la deuxième guerre mondiale qu’un faible taux de méthane dans l’air, de l’ordre de 1 % à 3 % est suffisant pour faire étouffer un moteur d’avion à pistons, ce qui pourrait expliquer la disparition d’avions dans cette zone : ils seraient passés au travers des émanations de méthane provenant de la mer. Il reste à savoir si l’effet est le même pour un moteur à réaction..
Les démonstrations scientifiques sérieuses manquent pour conforter ces hypothèses.