Îles Galápagos - Définition

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Histoire

Les îles Galápagos étaient inhabitées à l'époque où elles furent explorées par les Espagnols en 1535. Au cours des XVIIe et XVIIIe siècles, l'île devint un lieu de rendez-vous pour les pirates et les boucaniers. Les navires de guerre anglais et américains, ainsi que les baleiniers accostaient souvent aux îles Galápagos au XIXe siècle.

En 1835, Charles Darwin, naturaliste britannique, y étudia la diversité des espèces présentes. Il publia à partir de ses observations sa fameuse étude sur l'évolution et la sélection naturelle en 1859. Aujourd'hui, à Puerto Ayora, la plus grande ville de l'archipel (située sur l'île Santa Cruz), se trouve un centre de recherche à son nom.

L'Équateur a officiellement réclamé l'archipel des îles Galápagos en 1832. Environ un siècle plus tard, les îles ont été habitées par seulement quelques colons et ont été employées en tant que colonies pénales, qui furent fermées en 1959.

L'archipel est officiellement devenu un parc national en 1959. Le tourisme organisé a commencé vers la fin des années 1960 ; plusieurs dizaines de milliers de personnes visitent aujourd'hui les îles chaque année.

Biodiversité

Faune

La faune est unique dans le parc national des Galápagos, chaque île renferme sa faune spécifique. L'archipel abrite 58 espèces d'oiseaux dont 28 sont endémiques, des variétés de reptiles uniques, dont les tortues géantes ou les iguanes terrestres et marins.

La faune sous-marine protégée par la réserve marine des Galápagos est également exceptionnelle de diversité, comprenant, outre l'iguane marin, près de 300 espèces de poissons (dont des requins), et des petits mammifères (Otarie des Galápagos, Otarie à fourrure) et des cétacés (baleine à bosse notamment).

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Flore

Scalesia pedunculata sur l'île Santa Cruz.

La flore des îles Galápagos varie selon le relief (et donc le climat) des différentes îles. Celle-ci est donc étagée suivant l'altitude.

Les zones côtières sont peuplées de plantes tolérant des taux élevés de salinité : palétuviers, pourpiers, myrtes et autres espèces aquatiques. Au dessus est la zone aride, peuplée principalement de cactées (figuier de Barbarie, Cierge du Pérou) et de lichens. La zone humide d'altitude (ou zone des scalesias, d'après l'arbre qui y prédomine) s'étend entre 200 et 500 mètres d'altitude. Les robiniers, les goyaviers la passiflore et les lichens y prospèrent. Au dessus, la zone du miconia (une espèce invasive) est la principale zone de pâture et de culture (café, légumes, oranges et ananas) sur les îles habitées. Herbes et fougères se disputent le dernier étage, notamment la fougère arborescente des Galápagos, qui peut atteindre 3 mètres de haut.

Parmi les 875 espèces de plantes recensées sur les îles, 228 sont endémiques, mais toutes sont originaires du continent sud-américain et se sont adaptées à l'environnement de l'archipel.

Protection

L'archipel, à travers le parc national et la réserve marine, constitue le premier parc national de l'Équateur. Ces deux zones protégées, dont la faune et la flore très peu touchées abritent de nombreuses espèces animales et végétales uniques au monde, constituent un site du patrimoine mondial de l'Unesco.

En 2010, réuni à Brasilia, le comité du patrimoine mondial de l’agence de l'ONU a souhaité retirer l’archipel de la liste des sites menacés. C’est Luiz Fernando de Ameida, le délégué brésilien, qui a pris cette décision pour récompenser le travail réalisé par l’Équateur pour protéger ses îles.

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