Infogérance - Définition

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Conseils pour une infogérance réussie

  • Il est difficile de changer de prestataire en cours de route. Il est donc fortement conseillé de prévoir des clauses de sortie dans le contrat initial.
  • En début de contrat, l'infogérant déroule une période probatoire durant laquelle il va affiner sa démarche, de même en cas d'arrêt du contrat l'infogérant déroule en général une période de réversibilité
  • Par expérience il semble difficile de vivre plus de 5 ans avec un même contrat sans refaire un appel d'offre.
  • Il faut définir précisément le périmètre d’intervention de l’infogérant.
  • Le contrat doit être exhaustif avec des points précis en entrant dans les détails techniques.
  • Il faut garder en interne ce qui est stratégique : Direction des systèmes d'information (DSI) par exemple ; et maîtriser préalablement les services infogérés.
  • Il peut être utile de faire appel à des conseillers spécialisés extérieurs pour gérer le contrat, en particulier pour sa rédaction initiale.
  • Le client se doit de gérer la qualité et prévoir des mesures et indicateurs permanents de contrôle.
  • Il est recommandé d’avoir une bonne relation avec l’infogérant.
  • Il convient de prévoir les éventuels problèmes sociaux entre les équipes de travail.

Risques liés à l'infogérance

  • L´entreprise peut mal estimer les volumes qui seront traités par l´infogérant et se retrouver au final avec une facture surdimensionnée.
  • Elle risque de perdre la maîtrise de son système d´information si elle délègue trop la maîtrise d´ouvrage à l´extérieur. Avec une dépendance excessive, la réversibilité devient difficile. Elle risque de devenir tributaire du prestataire si celui-ci utilise des outils trop spécifiques.
  • L´expertise technique du prestataire peut ne pas évoluer suffisamment vite, notamment lorsque des techniques « de pointe » sont mises en œuvre.
  • L’infogérance peut engendrer des problèmes sociaux : crainte de perte d’emploi et/ou résistance au changement.
  • Le client risque de perdre le contrôle des services rendus par le prestataire : perte de compétences
  • Il y a également un risque technique comme la discontinuité du service, non respect du contrat.
  • L’entreprise court un risque contractuel lorsque le contrat est mal étudié.
  • Il y a un risque de chevauchement de la responsabilité vis à vis le SI si le périmètre de la responsabilité du prestataire n'est pas bien défini

L'infogérance des plates-formes applicatives

Sur un échantillon de 200 entreprises et organisations publiques basées en France et interrogées par MARKESS International au deuxième trimestre 2007, les plates-formes applicatives pour lesquelles l'administration technique est un enjeu majeur concernent en premier lieu la messagerie et les PGI (progiciels de gestion intégrés), suivis des environnements bureautiques et collaboratifs, et d'applications métier (finance, relation client, gestion commerciale, et ressources humaines). Parmi les autres domaines cités, il faut aussi noter par ordre décroissant de citation : les applications de gestion de la relation client et celles de gestion commerciale (pour 23% des organisations interrogées), les applications de ressources humaines (21%), les environnements de développement applicatif (19%), les applications de commerce électronique (19%) et les solutions de communication IP (19%).

Parmi les principaux enjeux mentionnés spontanément par les organisations interrogées et liés à la gestion technique de leurs plates-formes applicatives, cinq ont fait l'objet d'un nombre de citations plus important en 2007. Il s'agit de la disponibilité, de la sécurité, de la continuité de service, de la performance et de la fiabilité.

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