On compte 50 000 familles sans abris, 15 000 voitures détruites jonchent les rues, 6 000 boutiques sont ravagées. Le pont dell'Anchetta, inauguré en 1949, est détruit.
L'eau est entrée dans le Baptistère, au Palazzo Vecchio, dans la Cathédrale en provoquant partout de grands dommages à de très nombreuses œuvres d'art, dont les 8 000 toiles qui sont entreposées dans les sous-sols des Offices et dans ses ateliers de restauration.
La Bibliothèque nationale centrale de Florence voit ses collections détruites ou endommagées par centaines de milliers de volumes. Ses archives photographiques disparaissent, elles mêmes qui étaient les seules traces d'œuvres détruites ou volées pendant la guerre. D'après l'UNESCO, « plus de deux millions de volumes rares et irremplaçables et d'innombrables manuscrits sont sérieusement endommagés ».
Le fond étrusque du musée archéologique national est entièrement détruit. Dans l'église Santa Croce envahie par 5 m d'eau et de boue, le Crucifix de Cimabue subit des dégradations irréversibles par l'eau qui en décolle la peinture. Cette œuvre n'a pu être que restaurée partiellement depuis.
Le mobilier, les fresques, la bibliothèque et tous les 90 rouleaux de Torah de la grande synagogue de Florence ont souffert. L'ensemble a été restauré grâce aux contributions de nombreuses communautés juives d'Italie et du monde entier.
Les collections du cabinet Vieusseux, centre culturel de Florence, ont été aussi largement endommagées [1].