Juan Negrín - Définition

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Introduction

Juan Negrín López
140e président
du Gouvernement espagnol

Mandat
17 mai 1937 - 1er avril 1939
Président(s) Manuel Azaña
Prédécesseur Francisco Largo Caballero
Successeur Francisco Franco

Biographie
Naissance 3 février 1892
Las Palmas de Gran Canaria
Décès 12 novembre 1956
Flag of France.svg Paris
Nationalité espagnole
Parti politique PSOE
Profession Physiologiste

COA of the Second Spanish Republic.svg
Présidents du Gouvernement espagnol

Juan Negrín (Las Palmas de Gran Canaria, 3 février 1892 - Paris, 12 novembre 1956) est un physiologue et homme politique espagnol. De 1937 à 1945, il fut chef du gouvernement de la Seconde République espagnole, puis du gouvernement en exil.

Biographie

Professeur de physiologie à l'université, et chercheur de renom dans cette même discipline, Juan Negrín est considéré comme un des précurseurs de la biochimie. Il eut entre autres pour élèves Severo Ochoa (un des deux lauréats espagnols du prix Nobel de physiologie ou médecine) et Grande Covián. De 1937 à 1945, il fut chef du gouvernement de la Seconde République espagnole.

En septembre 1936, il est nommé ministre des Finances dans le gouvernement de Largo Caballero. Membre du PSOE, après la démission de Largo Caballero le 17 mai 1937, le président de la République Manuel Azaña le nomme premier ministre, avec l'espoir de renforcer son autorité face aux syndicats et aux anarchistes, en s'alliant avec la bourgeoisie et les classes moyennes, mettant ainsi fin au mouvement révolutionnaire et mettant en place une véritable économie de guerre. Tout cela avec l'intention de placer la guerre civile espagnole dans le cadre d'un conflit européen de plus grande ampleur qui lui semblait imminent, même si les accords de Munich avaient fait s'évanouir définiticement toute espérance d'aide extérieure.

Il convainquit Azaña en permettant le transfert d'une partie du Trésor de la Banque d'Espagne à Moscou afin de payer les équipements militaires que la République devait acheter à l'Union soviétique, qui exigeait d'être payée d'avance. Cette mesure était la seule alternative possible au refus des puissances démocratiques de vendre des armes à l'Espagne, refus qui reposait sur un Pacte de non-agression dont l'Allemagne et l'Italie, assez paradoxalement, était également signataires tout en soutenant activement les nationalistes espagnols.

Sur le plan militaire, il lança une série d'offensives qui connurent un médiocre succès (batailles de Brunete, Belchite, Teruel et de l'Èbre.

Juste avant la chute de la Catalogne, il proposa lors de la réunion du gouvernement à Figueres la reddition avec pour seule condition la vie sauve pour les vaincus, mais ne parvenant pas à trouver un accord il se rendit dans le centre de l'Espagne en février 1939 avec pour objectif de mettre en œuvre l'évacuation avec le même succès qu'il avait obtenu en Catalogne, mais la rébellion de Segismundo Casado rendit l'exécution de ce plan impossible.

Il fut président du gouvernement en exil de la République jusqu'en 1945, et organisa le service d'aide aux rapatriés.

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