Le LCARS est une technique fictive de l'univers de Star Trek, elle est surtout connue par son interface graphique qui a donné naissance à divers projets informatiques.
Le LCARS (prononcé des « èlcar ») dont l'acronyme est "Library Computer Access and Retrieval System" peut être traduit par SARID, "Système d'Accès et de Récupérations Informatisés des Données", mais peu de personnes connaissent cette traduction.
Cet outils a été utilisé la première fois dans " La nouvelle génération". Aujourd'hui, le terme LCARS est fréquemment employé pour décrire l'aspect graphique des affichages informatiques de ce système sur écrans tactiles de la nouvelle génération. En fait, pour être rigoureux, il faudrait utiliser dans ce cas le terme « Okudagrammes», du nom de l'inventeur de ces graphiques, Michael Okuda.
Ce design est très populaire chez les fans de Star Trek qui ont des sites dédiés aux LCARS. On retrouve ce modèle dans des fonds d'écrans, divers habillages (skin) de petits logiciels, et même dans les mobiles.
Le LCARS n'est pas qu'une représentation graphique sur un moniteur, c'est une interface complexe autoadaptable à la fois au système et à l'opérateur. Ainsi, le panneau de visualisation est doté de ses propres nano-processeurs qui interface le pupitre de commandes avec l'ordinateur de bord.
Le jeu de spécifications des LCARS sont:
Un certain nombre de configurations de circuits et de conceptions composants sont spécifiées pour l'emploi des systèmes informatiques de la Fédération. Le LCARS doit s'adapter à une multitude de besoins et de nouvelle techniques. Il s'ensuit que les spécification du matériel sont lâches afin d'assurer un maximum de compatibilité. La technique contemporaine utilisent des "puces optiques isolinéaires" et des "bloc de gel neuro-mimétique", qui peuvent être déployés à grande échelle grâce aux "champs sub-spaciaux".
Plus d'une centaine de modules inter-opérables permettent de traiter les données dans des contextes spécifiques c'est-à-dire qui utilisent les informations et pourquoi (par exemple officier scientifique étudiant les possibilités d'esquive au combat).
C'est probablement la partie la plus variée car elle doit s'adapter aux besoins de milliers d'espèces, chacune avec leurs langues et autres moyens de communication. La pièce maîtresse est le traducteur universel qui contient un ensemble d'algorithmes récursifs qui peuvent traduire les formes inconnues de communication. Régulièrement les données générées par les traducteurs universels sont réinjectées dans les protocoles de communication après validation par les spécialistes en linguistique de la Fédération.
Il y a eu de plusieurs tentatives de création de systèmes ressemblant au LCARS, mais le plus fréquemment, c'est sur le Web que se trouvent les adaptations les plus nombreuses. Une charte, (LCARS SDB), téléchargeable, a été faite en janvier 2003 pour les utilisateurs désireux de créer un site ou une application cliente.
Trekker Reactor est le meilleur exemple aujourd'hui 2007 d'utilisation du graphisme du LCARS. Celui-ci se base sur le modèle du film "Star Trek: Nemesis". Le site utilise aussi les sons adaptés.
Bill Moris a créé l'interface graphique (GUI) pour le freeDOS ou freeDOS32. Il est passé sous licences OpenSource et déposé dans SourceForge: LCARS24. Diverses adaptations au monde UNIX (et Linux) se préparent (http://www.geocities.com/tana100750/).