En France, le livre est traduit en deux temps. L'architecte Le Muet fait une première traduction du livre premier. Roland Fréart de Chambray traduit dès 1641 et publie dans son intégralité en 1650 chez Edme Martin la totalité de l'ouvrage. Cette traduction est issue d'une commande du cardinal de Richelieu qui voulait « remettre l'architecture dans le droit chemin ». La traduction française présente quelques particularités, la préface est remplacée par la dédicace de Roland Fréart de Chambray, il semble que l'avant-propos du livre quatre ait été auto-censuré par le traducteur. Le traducteur avait reçu de Venise les bois de gravure originaux et a constaté qu'il était en possession de 219 gravures. Il a choisi de publier une traduction conforme à l'original et de l'augmenter des trois gravures avec un commentaire. Enfin Roland Fréart de Chambray publie à la fin de l'ouvrage un glossaire. Cette traduction peut être considéré comme un ouvrage de référence en langue française. Dès sa parution, il est analysé par l'Académie royale d'architecture présidée par François Blondel et fait l'objet d'un comparatif détaillé et minutieux avec l'original. L'Académie conclut à l'excellence du travail de Roland Fréart de Chambray malgré quelques points de détail qu'elle relève.
L'architecte Inigo Jones est probablement le premier à utiliser d'un point de vue professionnel I Quattro libri. Il possède un exemplaire de l'édition Princeps qu'il a annoté régulièrement. Cet exemplaire est conservé en Grande-Bretagne à la bibliothèque du Worcester College d'Oxford.
La première traduction en langue anglaise est assez tardive. Jusqu'à la fin du XVIIe siècle les langues les plus lues et parlées par la haute société de Grande-Bretagne sont le français et l'italien. Les éditions anglaises datent de 1663, 1715, 1736, 1738.
The Architecture of A. Palladio en 1715 par Giacomo Leoni serait la première édition intégrale en langue anglaise des I Quattro libri dell'architettura.
Thomas Jefferson, président des États-Unis fervent admirateur de Palladio a qualifié ce livre de « Bible de l'architecture » ; il s'est, d'ailleurs, largement inspiré des plans de la Villa Cornaro pour la conception de sa résidence à Monticello.
Les pincipales éditions italiennes connues sont :