Le Lycée professionnel maritime des Pays de la Loire est un établissement d'enseignement professionnel, régit par le ministère de l'Agriculture et de la Pêche. Situé à Nantes, il prépare chaque année plus d'une centaine d'élèves aux métiers de marin du commerce, marin pêcheur ou électromécanicien de marine.
En 2008, le LPM de Nantes a fêté son cinquantenaire.
C'est en 1941 que naît l'association de gérance des écoles d'apprentissage maritime. Ces écoles avaient pour but de développer le métier de marin sur les côtes françaises, afin de disposer d'équipages qualifiés dans un avenir relativement proche, et de protéger les jeunes des régions côtières du Service du travail obligatoire.
L'EAM de Nantes occupe alors la caserne Cambronne, dans le centre-ville. La direction est tenue successivement par des officiers de marine, détachés de leur armement pour 4 ans. Quant à l'enseignement, il est assuré par d'anciens navigants tenus tout de même d'embarquer régulièrement à bord des navires à fin de suivre l'évolution technique.
L'ambiance et l'esprit d'équipe sont alors très présents dans l'école, où une éducation "virile", "professionnelle" et "artistique" (chants de marins) y est assurée. L'internat obligatoire contribue aussi à cet esprit d'équipe et de grande "famille" qui caractérise bien la marine. Les élèves ne sont d'ailleurs pas partagés en classes, mais en canots de 12 élèves, ce qui permet à l'instructeur de maintenir la motivation de toute son équipe.
Le lycée dispose à cette époque de plusieurs baleinières, mouillées sous le pont de la Motte Rouge sur l'Erdre.
Le bâtiment principal est supporté par de grandes piles en V, s'enfonçant par 30 mètres sous terre et reliées entre-elles de part-et-d'autre par de grosses poutres afin d'assurer la stabilité du bâtiment. En effet, autrefois, le lit de l'Erdre s'étendait jusqu'au Rocher d'enfer, créant ainsi une zone de mouillage abritée pour les plaisanciers. Cependant, afin de construire la nouvelle École d'apprentissage maritime, il a fallu remblayer le site. La vase ayant progressivement pris place sous le remblai, il a fallu imaginer une structure permettant au bâtiment de "flotter" sur la vase. Le bâtiment proprement dit a donc été construit sur ces grands piles, à plus de 2 mètres au-dessus du sol, créant ainsi un vaste préau en dessous du bâtiment. Plus tard, le manque de place se fit ressentir et les locaux actuels ne suffisaient plus. C'est alors que fût prise la décision d'exploiter l'espace sous le bâtiment. Une première salle a donc été ajoutée en dessous, puis une seconde... Finalement, seul un minuscule passage central a été conservé afin de faciliter les déplacements entre les deux côtés du bâtiment.
Aujourd'hui, on remarque de plus en plus de fissures sur les façades du bâtiment et une salle de l'étage a dû être condamnée pendant plusieurs mois suite à l'effondrement d'une partie du toit. Aussi, les salles ajoutées au rez-de-chaussée sont sujettes à des problèmes d'humidité et les plafonds ne sont plus uniformes.
Ainsi, fin 2008, des forages réalisés dans le cadre d'une expertise ont permis de contrôler la stabilité du terrain. Vraisemblablement, tout risque majeur est écarté pour le moment. Mais aujourd'hui est envisagée l'hypothèse de déconstruire certaines des salles ajoutées au rez-de chaussée à l'époque afin de permettre aux matériaux composant la structure d'origine du bâtiment de "travailler" librement.
Au rez-de-chaussée du bâtiment principal, se situent :
A l'étage, on trouve :
Le lycée possède 5 embarcations destinées à l'enseignement ou au loisir :
En conséquence, le lycée dispose d'un ponton privé de 11 mètres de long, accessible depuis une petite passerelle en face du lycée.