Depuis 2006, Eolas a attribué son prix parodique à plusieurs personnalités politiques, en récompense de propos remplissant les conditions : être « une affirmation juridiquement aberrante, si possible contradictoire, teintée de mauvaise foi et mue par l'opportunité politique plus que par le respect du droit ». Le nom du prix renvoie au personnage de Busiris, spécialiste du droit de la guerre dans la pièce La guerre de Troie n'aura pas lieu de Jean Giraudoux, qui après avoir démontré à la demande de Démokos que la manœuvre des navires grecs lors de leur arrivée était une insulte à Troie, et ne pouvait être réparée que par la guerre, démontre aussitôt le contraire quand Hector menace de l'emprisonner (Acte II scène 5), et cela en tenant des arguments tout aussi convaincants.
Rachida Dati, garde des Sceaux, ministre de la justice, a reçu le « prix Busiris » à huit reprises, dont cinq fois consécutivement en l'espace de quelques semaines. Éric Besson et Christine Albanel ont également reçu plusieurs fois le « prix Busiris ».
Daniel Schneidermann dans une tribune publiée le 23 juin 2006 par Libération s'interroge sur un possible « effet Eolas » lorsque celui-ci décerne au CSA un « prix Busiris ».
Le 27 septembre 2005, dans sa chronique « blogs à part » diffusée par France Inter, Alexandre Boussageon évoque un billet d'Eolas, publié le 20 septembre 2005 et intitulé « Eduardo »: « c’est un gamin de neuf ans, de nationalité colombienne... Ses parents, en France depuis six ans, et sans papiers, payent l’impôt sur le revenu. Ce couple pensait pouvoir obtenir sa régularisation... Il a déposé une demande en bonne et due forme... Résultat, il est l’objet d’un arrêté préfectoral de reconduite à la frontière... Si celui-ci est exécuté, Eduardo, bon élève à l’école de la République, aura le choix entre suivre ses parents en Colombie et un placement à la DDASS... »
Le vendredi 30 mai 2008, Eolas écrit un billet controversé intitulé « N'y a-t-il que les vierges qui puissent se marier ? » sur l'Affaire de l'annulation d'un mariage pour mensonge sur la virginité de l'épouse. Il approuve le jugement, en l'expliquant, tout en regrettant l'ampleur de la polémique créée. Ce billet est suivi en 4 jours par plus de 1500 commentaires. Marianne relève des commentaires qui éclaireraient « l’hypocrisie de l’argument juridique » et s'interroge sur « le contenu de ce mensonge ». Dans un débat animé par Catherine Pottier, diffusé le 3 juin 2008 par France Info, Aurélie Filipetti, député PS, dénonce « le fondement de cette décision judiciaire » qui serait « contraire aux principes de la république » et « de la dignité de la personne, de l'égalité entre hommes et femmes » et craint une jurisprudence. Pour Maître Eolas, « le mariage est une affaire profondément privée », « la société n'a pas à s'intéresser aux causes ».
Le mardi 24 juin 2008, Eolas publie un billet écrit par un auteur anonyme sous le pseudonyme « Anatole Turnaround » et intitulé « Dénonciation », reprenant dans son intégralité un procès verbal de police de dénonciation, par une assistante sociale, d'un Sénégalais en situation irrégulière. L'information est reprise par la plupart des médias dont Le Monde, Libération, 20 minutes, L'Express.
Pour L'Express qui publie le 24 octobre 2008 un entretien avec Eolas, « le blog de Maître Eolas s'est transformé en quelques heures en véritable tribune pour magistrats en colère. Les magistrats avaient manifesté le 23 octobre 2008 contre la politique de la garde des Sceaux, Rachida Dati ». Ce jour là Eolas mettait en ligne sur son blog, 64 billets de magistrats, procureurs, policiers, gendarmes, avoués, jurés, justiciables, etc., dénonçant pour la plupart des carences de la justice mais aussi des directives du ministère de la Justice.
Les 16 et 18 février 2009, Eolas écrit deux billets en réponse à la tribune, publiée par Le Monde, du producteur de cinéma Luc Besson et la suite donnée par le porte parole de l'UMP, Frédéric Lefebvre, qui dénoncent « le piratage de films via le web et la complicité » de certains sites web qui seraient, selon eux, des « dealers ». Pour Ecrans.fr et la journaliste de Libération Astrid Girardeau, Eolas « montre point par point, via un argumentaire juridique ou du simple bon sens, les bêtises » et les erreurs dans les propos de Luc Besson et Frédéric Lefebvre. Aussi elle souligne l'intérêt pédagogique d'un troisième billet qu'Eolas publie le 20 février 2009, « Les droits d'auteur pour les nuls ».
Le mercredi 18 mars 2009 dans un billet intitulé « La (Bonne) Parole est à la défense », Eolas (qui indique à cette occasion qu'il est catholique) revient sur les controverses suscitées par des prises de position récentes de l'Église catholique. Il évoque la levée de l'excommunication de l'évêque traditionaliste et négationniste Williamson, l'excommunication par un évêque d'une Brésilienne qui avait fait avorter sa fille de 9 ans victime de viol répété par son beau-père, et plus particulièrement par les propos du pape Benoît XVI sur le préservatif et le SIDA en Afrique, et la façon dont ces controverses ont été reprises dans des médias français (Le Monde, France Info, Le Figaro). Eolas critique le traitement réservé à l'Église catholique et au pape par les journalistes français qu'il accuse de faire « de la désinformation » et de manifester « de l'incompétence professionnelle ». Après une journée et plus de 400 commentaires, Eolas clôt la discussion controversée sur son blog. La Croix souligne que « des blogueurs se font les avocats du pape ». L'Express dénonce « la contre-attaque en ligne des supporters du pape ». Sur son blog, le magistrat Philippe Bilger écrit sur cette polémique médiatique et sur le billet de Maître Eolas.
Une série de billets initiée le 13 avril 2009, portera sur le thème de l'aide au séjour irrégulier des étrangers (« délit de solidarité »). Face au ministre de l'Immigration, de l'Intégration et de l'Identité nationale Éric Besson qui affirme qu'il s'agit d'« un mythe », Eolas soutient le Gisti qui publie une liste de décisions pénales qui constitueraient des condamnations prononcées pour cette raison.
Dans un long billet paru le 5 juillet 2010, intitulé "L'affaire Woerth et l'affaire Bettencourt", Eolas détaille la bataille procédurale qui se déroule entre la Présidente de la 15ème Chambre à Nanterre, Isabelle Prévost-Desprez et le Procureur de la République de Nanterre, Philippe Courroye, dans le cadre du procès qui oppose François-Marie Banier et la fille de Liliane Bettencourt qui a déposé une plainte pour abus de faiblesse (Affaire Bettencourt). Il y explique que selon lui, le tribunal de Nanterre a commis une erreur en renvoyant l'affaire, suite à la production par la plaignante des enregistrements clandestins effectués par le majordome de la milliardaire, mais sans fixer de nouvelle date d'audience, ce qui va permettre au Parquet de relever appel du jugement et ainsi dessaisir le tribunal du dossier. Selon Eolas, le but de la manœuvre était d'empêcher la juge Prévost-Desprez de procéder à un supplément d'information et donc d'ordonner des mesures d'instructions (visant notamment à vérifier l'authenticité des enregistrements clandestins). Ce coup d'échec procédural est repris par de nombreux médias qui citent Eolas à de nombreuses reprises. Cependant, la suite des évènements ne donnera pas raison à Eolas, puisque le 13 juillet 2010, la Cour d'appel de Versailles rejette la requête du Parquet visant à contester le supplément d'information ordonné par la juge. En effet, selon l'avocat de Françoise Meyers-Bettencourt, la fille de la milliardaire, Me Olivier Metzner, le Ministère Public a fait une erreur et a adressé sa requête à la Cour d'appel en lieu et place du Président de la chambre correctionnelle, comme le prévoit le code de procédure pénale. Par conséquent et selon toute vraisemblance, la 15ème Chambre va récupérer l'affaire et la juge Prévost-Desprez pourra mener son instruction.