Mélitée du mélampyre - Définition

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Introduction

Mélitée du mélampyre
ou Damier Athalie
Classification
Règne Animalia
Embranchement Arthropoda
Classe Insecta
Ordre Lepidoptera
Sous-ordre Ditrysia
Famille Nymphalidae
Sous-famille Nymphalinae
Genre Mellicta
Nom binominal
Melitaea athalia
(S. A. von RottemburgRottemburg, 1775)
Synonymes
  • Mellicta athalia

Mellicta athalia

Le Mélitée du mélampyre (Mellicta athalia) ou Damier Athalie (ou "fritillaire de mai" pour les anglais) est un papillon de jour appartenant à la famille des Nymphalidae.

Les Mélitées adultes ne vivent que 5 à 10 jours durant lesquels ils doivent trouver leur plante-hôte (Mélampyre), un partenaire sexuel et se reproduire. Les chenilles s'alimentent principalement sur le mélampyre des bois, plante semi-parasite en voie de raréfaction.

Face inférieure des ailes
Ailes repliées
(écailles de l'aile, vue rapprochée)
Chenille, dont les couleurs évoquent celles de l'adulte (indice mnémotechnique)
mélampyre des prés, hôte principal du mélitée du mélampyre dans les clairières de bois notamment
Plantain lancéolé, source alternative de nourriture pour la chenille du Mélitée du mélampyre

Description

la chenille (noire et orange) ne se nourrit que durant environ un mois après son éclosion et avant son entrée en hibernation.

La femelle du mélitée pond ses oeufs jaunes citrons par grappe de plus de de 100 oeufs collés sous une feuille.

L'envergure du mâle est de 18 à 20 mm.

La période de vol est principalement en mai dans les clairières forestières ensoleillées (d'où son nom anglais May frilillaries ; fritillaire de mai ), et parfois jusqu’à septembre, en une ou deux générations selon la zone géographique considérée.

Habitat

Comme le laisse sous-entendre son nom commun anglais «  » («  » désignant les milieux intraforestiers de lande ou végétation basse), il apprécie la Strate herbacée des clairières forestières, éventuellement légèrement ombrée, et comme habitats de substitution les landes et prairies bocagères (habitats de substitution). On le trouve jusqu’à 1 600 m.

Le mélitée du mélampyre sont de piètres voiliers, ils ne se déplacent que sur de faibles distances. Ils vivaient dans les milieux ouverts intraforestiers entretenus par de grands herbivores qui ont disparu ou se sont raréfiés. Ils sont donc depuis plusieurs milliers d'années devenus dépendants des clairières créées par l'activité humaine (un de leurs noms anglais était "Woodman's Follower" ; celui qui suit l’homme des bois). Ceci rend cette espèce sensible à la sylviculture intensive.

Les landes résultant du surpâturage de zones boisées par du bétail (ânes, mulets, moutons, bovins, chevaux..) ou leur exploitation en taillis ont traditionnellement fourni des sites alternatifs de reproduction à cette espèce, mais depuis la fin de la première guerre mondiale, ces activités sont en recul constant et les landes et taillis.

Sa principale Plantes-hôtes est - comme commun français l'indique - le Mélampyre des bois. Mais sa chenille semble aussi pouvoir se nourrir de plantains, centaurées...

Plantes hôtes

En Europe de l'Ouest, les espèces suivantes peuvent être utilisées par la chenille du Mélitée du mélampyre :

  • Mélampyre des prés (Melampyrum pratense), la seule utilisée dans les zones boisées, et la principale source de nourriture pour cette espèce dans les autres milieux ouverts ;
  • Digitale pourpre (Digitalis purpurea) — seconde source de nourriture dans les milieux ouverts ;
  • Plantain lancéolé (Plantago lanceolata) — nourriture utilisée dans les zones de prairies ;
  • Véronique petit-chêne (Veronica chamaedryas) — hôte majeur sur les zones enherbées sauvages ;
  • Grand plantain (Plantago major) — ressource alimentaire secondaire possible ;
  • Véronique à feuilles de lierre (Veronica hederifolia) — ressource alimentaire secondaire possible ;
  • Véronique à feuilles de serpolet (Veronica serpyllifolia) — ressource alimentaire secondaire possible ;
  • Achillée millefeuille (Achillea millefolium) — ressource alimentaire secondaire possible.

Plantes additionnelles susceptible de nourrir cette espèce en Europe :

  • Plantain alpin (Plantago alpina) ;
  • Véronique des montagnes (Veronica montana) ;
  • Veronique officinale (Veronica officinalis) ;
  • Véronique en épi (Veronica spicata) ;
  • Digitalis ferruginea ;
  • Digitale jaune (Digitalis lutea) ;
  • Linaire commune (Linaria vulgaris).
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